La cote de Luis Enrique est au plus bas depuis la nouvelle défaite du PSG en Ligue des champions mardi dernier. Les tactiques peu inspirées de l'Espagnol sont critiquées voire même moquées.
Le PSG va t-il droit dans le mur avec Luis Enrique ? Si certains observateurs et supporters restent optimistes avec la forte domination parisienne sur la Ligue 1 et un meilleur état d'esprit global, les doutes sont de plus en plus forts. La faute à une campagne de Ligue des champions qui tourne au désastre. Le PSG n'a gagné qu'un match sur 5, récoltant une nouvelle défaite à Munich mardi. 25e du classement général, le club parisien est vraiment sous la menace d'une élimination inédite au premier tour. Au-delà des résultats, Luis Enrique inquiète par son approche tactique des matchs.
Luis Enrique humilié en Belgique
Souvent pointé du doigt pour son dogmatisme forcené, l'entraîneur espagnol campe sur ses positions à Paris : jeu de possession à outrance, utilisation trop limitée d'un vrai numéro 9 en attaque ou encore changements de postes trop fréquents de ses cadres. Au Bayern, il a notamment décidé de changer de gardien et d'aligner 4 milieux de terrains derrière un duo offensif Barcola-Dembélé. En plus, selon l'Equipe, il n'aurait proposé ce plan à ses joueurs que deux heures avant le coup d'envoi. Ces excentricités ne font pas rire Sacha Tavolieri.
"Luis Enrique est le Guardiola du pauvre"
L'avis tranché de @sachatavolieri sur l'entraîneur du #PSG dans #Bonsoirlesport, à partir de 19h30 sur #LN24 pic.twitter.com/N4grFDlZ0y
— LN24 (@LesNews24) November 29, 2024
Le journaliste a eu des mots très durs envers Luis Enrique sur la chaine d'information belge LN24. Il reproche à l'Espagnol d'imiter Pep Guardiola, le talent en moins. « C’est le Guardiola du pauvre quoi mais comme ils ne peuvent pas se payer Guardiola, ils ont pris le Guardiola du pauvre, celui d’Aldi, de Wish. Mais la vérité, c’est qu’ils le paient très cher donc c’est même pas de Wish ou d’Aldi », a lâché non sans humour Sacha Tavolieri. Certains trouveront cette sortie excessive mais force est de constater qu'elle a sa part de vérité. La piteuse élimination de l'Espagne au Mondial 2022 au terme d'une passe à dix de 120 minutes contre le Maroc colle toujours à la peau de l'actuel coach parisien.