Dan Marciano -
Rédacteur
Titulaire d'un Master de droit international, je me suis rendu compte au bout de mon parcours universitaire qu'il était important d'évoluer dans un domaine que l'on apprécie. Du jour au lendemain, j'ai décidé de mettre fin au rêve de mes parents, qui voyaient en moi un futur avocat, pour vivre de ma passion : le sport. Depuis, je couvre les mercatos et l'actualité sportive en essayant d'informer au mieux les lecteurs.
Le projet QSI a pris un virage risqué. En confiant les clés à de jeunes joueurs encore inexpérimentés sur la scène européenne, les dirigeants du PSG souhaitent mettre le collectif au-dessus de tout. Mais pour Daniel Riolo, la révolution parisienne, concrétisée par le départ de Kylian Mbappé cet été, a été trop brutale.
Qu’il est loin le temps où le PSG était dirigé par des stars mondiales comme Lionel Messi, Neymar ou encore Kylian Mbappé. Aujourd’hui, les dirigeants parisiens balayent les dernières paillettes, symbole d’une époque révolue. Car désormais, le pouvoir appartient aux jeunes. Sous l’impulsion de Nasser Al-Khelaïfi, Luis Campos et Luis Enrique tentent de bâtir un projet sur plusieurs années. Mais les débuts sont balbutiants et des doutes commencent à apparaître sur la crédibilité de ce nouveau projet.
PSG : Tensions avec Luis Enrique, les coupables sont désignés en direct ! https://t.co/YVXmul6zlI pic.twitter.com/GYK06piTvm
— le10sport (@le10sport) December 2, 2024
« Le PSG passé de stars à pas de stars »
Pour Daniel Riolo, le PSG a commis une grosse erreur en visant son groupe de ses stars. « Le projet aujourd’hui c’est passé du star à pas de stars. C’est une aberration puisque le problème du PSG c’est pas d’avoir eu des stars ou pas. Le problème c’est de ne pas avoir su les gérer. Il pouvait ramener Miss Monde, Miss Univers… Si tu sais les gérer, c’est toujours mieux d’avoir des grands joueurs » a confié le journaliste au micro de RMC.
« Forcément, le business est impacté »
Selon Riolo, les départs de Kylian Mbappé ou de Neymar ont forcément eu un impact sur la qualité du jeu, mais aussi sur la popularité du PSG à l’international. « Le souci c’était de les empiler et de les rendre incapables de jouer ensemble ou alors de ne pas savoir les gérer et de les voir meilleurs en boite de nuit que sur les terrains. Ce sont des discussions bidons, inutiles. Quand tu as bâti ton histoire autour de grands noms et que tu n’en a plus et que le fameux projet collectif ne marche pas, le business est impacté » a-t-il déclaré durant l’After Foot ce lundi soir.