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Une mesure anti-triche pour le PSG, l’OM et l’OL

Comme indiqué par le ministre des Sports Gil Avérous en octobre dernier, une mesure de sécurité sera ajoutée pour certains matchs de Ligue 1. Les spectateurs qui assisteront aux confrontations directes entre le Paris Saint-Germain, l’Olympique de Marseille et l’Olympique Lyonnais devront communiquer leur identité.

C’est confirmé, la billetterie nominative sera obligatoire pour certains matchs de Ligue 1. Le Journal officiel a publié un arrêté dans la nuit de mercredi à jeudi pour annoncer la mise en place de ces « titres d’accès sécurisés ». Le texte concerne plusieurs « manifestations sportives » comme les rencontres des Bleus, de la Coupe de France ou dans les compétitions européennes, où les reventes de places au marché noir pouvaient tourner à plein régime.

Vers des sanctions individuelles

Mais ce n’est pas tout. En Ligue 1, la mesure touche uniquement les confrontations directes entre le Paris Saint-Germain, l’Olympique de Marseille et l’Olympique Lyonnais. Il sera par exemple impossible d’accéder au stade pour un Classique ou un Olympico sans communiquer son identité au moment de l’achat d’un billet. Ainsi, les autorités espèrent sanctionner les véritables coupables de violences, d’insultes et de chants racistes ou homophobes, sans forcément punir un groupe de supporters, voire un club tout entier.

OM-PSG : Match perdu en cas de dérapage, le gouvernement menace https://t.co/mMbjmysYgm

— Foot01.com (@Foot01_com) October 24, 2024

« La volonté du gouvernement est d’éviter les sanctions collectives, annonçait déjà le ministre des Sports Gil Avérous sur la chaîne BFM TV en octobre dernier. De manière plus précise, notre volonté est d'individualiser et de sanctionner ceux qui sont à l’origine des propos pour éviter les sanctions collectives autant que faire se peut. » Il y a quelques semaines, le ministre des Sports avait prévu de discuter de cet arrêté lors d’une plénière de l'Instance Nationale du Supportérisme programmée le jeudi 12 décembre. Force est de constater que ce rendez-vous n’a pas été attendu pour valider la mesure. Etant donné le contexte, la chute du gouvernement Michel Barnier n’est sans doute pas étrangère à cette décision accélérée.

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