Sûr des compétences de Roberto De Zerbi, Geronimo Rulli croit aux idées de jeu de son entraîneur. Le gardien de l’Olympique de Marseille estime que cette philosophie de jeu peut ramener le club phocéen au sommet du football français.
Tout va très vite dans le football, et encore plus à l’Olympique de Marseille. Les ambitions de titre en Ligue 1 avaient subitement disparu le 27 octobre dernier, après la correction infligée par le Paris Saint-Germain (0-3) au Vélodrome. Pire encore, le revers face à l’AJ Auxerre (1-3) avait même incité Roberto De Zerbi à proposer son départ. Mais ces mauvais moments semblent déjà loin dans l’esprit des Marseillais à nouveau euphoriques grâce au succès obtenu contre l’AS Monaco (2-1) dimanche.
⚪🔵 Dans une interview accordée à RMC Sport, Geronimo Rulli confie préférer rester modeste face au concert de louanges qui accompagnent ses prestations étincelantes avec Marseille depuis l’été dernier.https://t.co/qN82Pv5r4S
— RMC Sport (@RMCsport) December 5, 2024
Le gardien Geronimo Rulli se remet à rêver des sommets français, lui qui mise sur la philosophie de jeu risquée de son entraîneur. « Je veux bien comprendre qu’il y ait un peu de crainte, et qu'on ait l’impression que l’on prend des risques démesurés, a commenté l’Argentin interrogé par RMC. Peut-être que certains supporters ne sont pas habitués à ce genre de relances, mais je vous garantis que c’est le fruit de nombreuses heures de travail. Tout au long de la semaine, on bosse ces sorties de balle et c’est notre style de jeu, il faut l’accepter. »
« C’est ça l’objectif »
« Ils peuvent crier, pleurer, critiquer ou avoir peur, on ne va pas changer la nature de notre jeu d’équipe car on croit en notre entraîneur, en sa philosophie et en son projet. Il faut y être fidèle car c’est le chemin correct pour devenir la meilleure équipe de France. Au bout du compte, c’est ça l’objectif, a assuré le portier marseillais. (…) C’est ce que je pense ! Et je crois en ce que je dis. Aujourd’hui, nous ne sommes pas la plus grande équipe française. Mais on est en train de travailler pour le redevenir, c’est l’objectif, ça ne fait aucun doute. » Au moins jusqu'à la prochaine désillusion.