Thomas Bourseau
Ousmane Dembélé a entamé son second match consécutif sur le banc des remplaçants vendredi soir. Contre Auxerre, une semaine après Nantes, le numéro 10 du PSG s'est assis derrière Luis Enrique et son staff technique et ne cachait une fois de plus pas sa frustration. Le lien fort unissant les deux hommes serait rompu... depuis Arsenal ! Explications.
Vendredi soir, sur la pelouse de l'Abbé Deschamps, Gonçalo Ramos a hérité de sa seconde titularisation de suite depuis son retour de blessure à la cheville la semaine dernière. L'attaquant portugais était accompagné de Kang-In Lee et de Bradley Barcola sur le front de l'attaque du PSG. Luis Enrique s'est donc une nouvelle privé d**'Ousmane Dembélé qui a remplacé Bradley Barcola un peu après l'heure de jeu dans un match sans but contre l'AJ Auxerre** (0-0).
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— le10sport (@le10sport) December 7, 2024
«Il est encore à fleur de peau»
Déjà, contre le FC Nantes (1-1) samedi dernier, Ousmane Dembélé avait dû se contenter d'une vingtaine de minutes de jeu. Un message clair que fait passer Luis Enrique au champion du monde tricolore ? En tout cas, son attitude n'est plus la même que par le passé comme le journaliste de France Football qu'est Dave Appadoo l'a relevé sur le plateau de L'Equipe du soir vendredi.
« Il faut revenir sur l'attitude de Dembélé. Parce que c'est quelqu'un qui n'est pas connu pour avoir ces sautes d'humeur, un langage vis-à-vis des arbitres etc. Et tu vois que franchement, il est au bord de la crise de nerf sur chaque décision arbitrale, il est encore à fleur de peau ».
«Ce qui s'est passé à Arsenal, ça a été mal vécu par Ousmane Dembélé, mais aussi une partie du groupe»
En duplex à Auxerre, Giovanni Castaldi est sur la même longueur d'onde qu'Appadoo en expliquant d'ailleurs qu'une véritable rupture aurait eu lieu entre Ousmane Dembélé et Luis Enrique depuis la sanction de l'entraîneur pour le match perdu par le PSG en Ligue des champions contre Arsenal le 1er octobre dernier (0-1).
« Ce qui est hallucinant par rapport à la saison passée, évidemment qu'il a du déchet, mais l'an dernier il était le moteur du Paris Saint-Germain en dynamisme et sur le côté positif sur le terrain. L'an dernier, le côté fort du PSG c'était le droit avec cette doublette (Achraf) Hakimi et Dembélé. Et depuis l'histoire d'Arsenal, ce que dégage Dembélé en termes de body language est hallucinant. Son comportement a changé, sa nervosité, il n'y a plus de regards entre les deux hommes là où l'an dernier, c'était son relais privilégié. Ce qui s'est passé à Arsenal, ça a été mal vécu par Ousmane Dembélé, mais aussi une partie du groupe et le point de rupture sur le côté rigidité du coach provient aussi de certains cadres par rapport à la sanction infligée à Dembélé, jugé indispensable pour une partie du vestiaire ».