La banderole "Free Palestine" déployée par les supporters du PSG contre l'Atlético de Madrid a fait beaucoup de bruit. Et a créé quelques tensions au sein du club parisien.
Les supporters du PSG sont désormais surveillés de près par leur propre club. Depuis le match de Ligue des Champions face à l’Atlético de Madrid et le tifo « Free Palestine » déployé en tribune Auteuil, la polémique a mis le feu aux poudres au coeur du club. Le Paris SG s’est vu reprocher une complaisance avec cette banderole jugée plus politique que sportive. Mais les instances, à l’image de l’UEFA, n’ont rien retrouvé à dire au message qui a été jugé plus porteur de paix que belliqueux. Il n’empêche que Nasser Al-Khelaïfi a pris le problème à bras le corps et a décidé d’interdire à ses propres supporters de faire de nouveaux tifos au moins jusqu’à la fin de l’année civile.
Le CUP assume sa banderole
Notre calendrier pour la @FIFACWC. 🗓️🏆#FIFACWC I #TakeItToTheWorld pic.twitter.com/iB8wp9CLlZ
— Paris Saint-Germain (@PSG_inside) December 7, 2024
Et à l’heure où le CUP entend bien peser sur le choix du club de partir du Parc des Princes, les relations sont désormais beaucoup plus compliquées avec la direction. C’est ce que reconnait Romain Mabille, le porte-parole de ce groupe de supporters parisiens, sur France Bleu Paris. « Est-ce que ça a tendu les relations avec le club? Oui, bien sûr. Ça a créé une distance un peu. Après, on l’a fait donc l’assume. On savait que ça allait déplaire. On savait que par rapport au club, ça allait nous mettre en porte à faux. On savait qu’il y a tout un tas de gens qui nous tomberaient dessus. Mais pour nous, c’est important de le faire. On a une position, on l’a assumée. Et on a bien fait attention. C’était sur le thème de la paix quand même, ce n’était pas pour diviser. C’était un soutien à un peuple qui souffre », s’est justifié Romain Mabille, qui reconnait sans problème que, malgré les tentatives d’explication, le message n’a pas été entendu par les dirigeants parisiens.