Thomas Bourseau
A l’OM, l’espoir était de mise à la fin du mois d’octobre concernant une potentielle victoire dans le Classique face au PSG après un début de saison canon des hommes de Roberto De Zerbi. L’Olympique de Marseille a été ramené à la réalité face à un Paris Saint-Germain intraitable. Ce qui avait sur le moment grandement irrité Souleymane Diawara. L’ancien joueur de l’OM raconte.
Avant le Classique à l’Orange Vélodrome le 27 octobre dernier, l’OM et le PSG se rendaient coup pour coup à distance chaque week-end et se suivaient au classement de Ligue 1. Et alors que les supporters marseillais semblaient habités d’une certaine confiance pour la réception de l’ennemi juré parisien, les hommes de Luis Enrique n’ont fait qu’une bouchée des joueurs de Roberto De Zerbi en inscrivant trois buts dès la première période. Score final 3-0.
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— le10sport (@le10sport) December 12, 2024
«Quand tu vois au bout de 39 minutes, 3-0. Même moi je voulais me barrer»
Un match qui n’a pas laissé sans voix Souleymane Diawara, ex-champion de France avec l’OM (2009-2014). « L’OM de cette année ? La vérité… J’ai assisté au match contre le PSG… Ils n’ont pas joué, ils ont regardé. On durait qu’il n’y avait pas d’âme, il n’y avait rien. Les joueurs cadres se sont cachés. Ils ont dû avoir la pression parce que cette année on s’est dit : c’est la bonne, ils ont la bonne équipe. Quand tu vois au bout de 39 minutes, 3-0. Même moi je voulais me barrer en même temps que les supporters. Mais j’étais avec mon fils, je ne pouvais pas partir ».
«Je n’ai rien contre Balerdi, mais quand on m’a dit capitaine… il y a des choses qui ne doivent pas passer»
En interview pour Free Foot, Souleymane Diawara, ancien défenseur de l’OM, n’a pas pu rester muet quant à certaines performances de Leonardo Balerdi.
« Qu’est-ce que je pourrais dire sur l’OM ? Je vais attendre la fin de saison parce que pour l’instant… Il y avait l’Anglais qui me faisait kiffer : Greenwood. Quand tu regardes le foot, tu aimes ce spectacle. Tout le monde parlait de Balerdi. Je n’ai rien contre Balerdi, mais quand on m’a dit capitaine… il y a des choses qui ne doivent pas passer ».