le **16/12/2024** à **10h42**
Lyon et Pierre Sage ont raté leur match face au PSG.
Désormais capable de maîtriser les matchs face à des adversaires de son calibre, l'Olympique Lyonnais n'a pas encore brisé le plafond de verre qui lui permettrait d'exister face à plus fort que lui. Dimanche, pour la quatrième fois depuis le début de la saison dernière, le Paris Saint-Germain (1-3) ne lui a laissé quasiment aucune chance d'espérer.
Indéniablement, l'Olympique Lyonnais se situe sur la bonne voie. Dans la lignée d'une fin de saison 2023-2024 enthousiasmante, les Gones ont livré une première partie d'exercice 2024-2025 prometteuse.
Leur bonne série du moment, avant d'affronter le Paris Saint-Germain (1-3) dimanche en Ligue 1, a même rendu l'issue du match indécise aux yeux de nombreux observateurs avant le coup d'envoi. Mais le fossé est là : Lyon, complètement dominé, ne sait pas encore se mettre au niveau de ce genre de matchs.
Exister face aux très gros, la prochaine étape
Après avoir livré une partie de haut niveau pendant plus d'une heure face à l'Eintracht Francfort (3-2) jeudi en Ligue Europa, l'entraîneur lyonnais Pierre Sage avait décidé de maintenir son onze à l'exception d'Alexandre Lacazette et Duje Caleta-Car, remplacés par Georges Mikautadze et Clinton Mata dans l'équipe de départ. Mais l'OL n'a pas su réitérer ses idées conquérantes du milieu de semaine. Dominé pendant toute la rencontre à l'exception du dernier quart d'heure de la première période qui l'a vu revenir dans la partie grâce à une action de classe entre Rayan Cherki et l'attaquant géorgien, Lyon n'a pas vu le jour, son pressing étant constamment déjoué par son adversaire.
L'histoire se repère et les Rhodaniens n'ont pas appris de leurs erreurs récentes, ou alors n'ont pas trouvé la solution pour y faire face. Si l'arrivée sur le banc de Sage est sûrement l'une des meilleures choses qu'il ait pu arriver à l'OL ces dernières années, sa marge de progression est là : savoir désormais au moins exister face au PSG. Les Lyonnais avaient rencontré ce même problème la saison dernière, en finale de la Coupe de France (1-2) et en L1 (1-4), alors que Laurent Blanc avait dirigé le match aller en championnat pour un résultat guère plus flatteur (1-4).
Des entames ratées qui compliquent tout
Habitués, il y a quelques années, à réaliser quelques gros coups face au PSG, les Gones ne savent plus se mettre au niveau dans les rencontres de ce calibre, que ce soit au niveau de l'approche tactique ou émotionnelle. Dimanche, Lyon était mené de deux buts après 14 minutes. L'année dernière, le score était identique après seulement 6 minutes lors du match retour en L1, et après 34 minutes en CdF. «Ce qui fait notre force, à savoir jouer en équipe, n'a selon moi pas été respecté. Sur les deux buts qu'on prend on fait deux grosses erreurs tactiques, qui laissent des opportunités à cet adversaire. (...) Ce qui ne m'a pas plu ? Cette entrée de match, le fait de ne pas appliquer les choses sur lesquelles on se met d'accord pour être performant ensemble. Je pense que ça nous coûte», a d'ailleurs jugé Sage pour DAZN.
Après n'avoir été capables de rien en première partie de saison dernière, les Gones ont su renverser les montagnes par la suite mais sans maîtriser grand-chose, seulement au prix de scénarios renversants. Désormais, Lyon sait maîtriser ses rencontres face à des adversaires calibrés pour lui en se montrant plutôt séduisant dans le jeu. Mais pour prétendre à quelque chose de très grand, la marge de progression reste importante.
Comment jugez-vous la marge de progression de l'Olympique Lyonnais ? N'hésitez pas à réagir et débattre dans la zone «Ajouter un commentaire» ...
Par **Clément Barbier**, le **16/12/2024** à **10h42**