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PSG - OL (3-1) : une défaillance collective, mais surtout individuelle

Dimanche soir, l’OL est tombé contre plus fort que lui face au PSG (3-1). N’ayant pas respecté certains principes collectifs d’après Pierre Sage, les Lyonnais ont également été un cran en dessous individuellement.

Le miracle n’a pas eu lieu dimanche soir au Parc des Princes. Malgré sa très bonne dynamique depuis fin septembre, l’OL s’est une nouvelle fois cassé les dents sur l’ogre qu’est le PSG. Une défaite (3-1) qui n’a certes pas été humiliante, mais qui a rappelé le fossé qu’il pouvait exister entre les deux formations à l’heure actuelle. Pierre Sage et Alexandre Lacazette l’avaient rappelé avant la rencontre, estimant que l’environnement prenait sûrement un peu trop à la légère le potentiel parisien. Toutefois, ils espéraient bien secrètement pouvoir contrer cette formation et prouver que l’OL était bel et bien de retour. Ce ne fut pas le cas, car les Lyonnais ont été en dessous de tout. Que ce soit collectivement avec des consignes non respectées si l’on en croit Pierre Sage et des prestations individuelles en deçà des dernières semaines.

Lucas Perri : une fin d’année dans le dur avec l'OL

Comme à chaque prestation ratée du Brésilien, le spectre Lopes a été de sortie lundi sur les réseaux sociaux. Il n’est clairement pas l’heure pour ça ici, mais force est de constater que la prestation parisienne de Perri n’a pas été à la hauteur dimanche soir. Il s’est certes interposé devant Lee (16e) puis Zaïre-Emery (50e), empêchant ainsi l’OL de prendre encore un peu plus vite l’eau. Néanmoins, il a brillé par sa fébrilité dans son jeu au pied. Avec 18 pertes de balles, il a été le joueur le moins efficace de la rencontre et 51% de ses relances n’ont pas trouvé preneur. Il y a eu des ballons envoyés directement en touche ou pas assez levé pour franchir la ligne médiane.

Un jour sans arrive forcément pour un gardien, mais la prestation de Perri au Parc a traduit une certaine baisse de régime ces derniers matchs, notamment sur ce jeu au pied. Et ce n’est pas son erreur sur le troisième but parisien qui a remonté sa note générale contre le PSG. "Le pressing du PSG l’a poussé à allonger. Je le trouve un peu émoussé dans cette fin d’année. Il a fait beaucoup de très bons arrêts, mais je trouve qu’il rentre un peu dans le rang, encore plus sur son jeu au pied. Il va falloir qu’il s’améliore dans ce secteur de jeu, mais il a de l’envergure, il fait des arrêts", a noté Nicolas Puydebois lundi dans "Tant qu’il y aura des Gones".

Jordan Veretout : asphyxié par l’entrejeu parisien

Au milieu, l’OL n’a clairement pas existé contre le PSG. Les profils explosifs et dynamiques du club parisien avec Vitinha, Joao Neves et Zaïre-Emery ont clairement donné du fil à retordre aux Lyonnais, qui ont avant tout couru après le ballon et se sont fait aspirer plus d’une fois. Dans ce trio, Jordan Veretout est celui qui a eu le plus de mal à exister. L’analyse aurait certainement été différente s’il avait ramené les deux équipes à égalité sur la remise ratée d’Hakimi à la 42e.

Mais sa glissade a été le symbole d’une prestation en dedans. Dommage, car l’ancien Marseillais commençait doucement, mais sûrement à monter en puissance dans cet entrejeu lyonnais. Au Parc, il est redevenu neutre, ne gagnant aucun duel jusqu’à sa sortie à dix minutes du terme. "C’était un 4-3-3 avec un manque d’ambition, pour Enzo Reale. C’était un 4-3-3 travailleur et finalement, il n’y a eu rien de tout ça avec très peu de ballons récupérés dimanche." Forcément, le voir rester sur le terrain à la place d’un Rayan Cherki a logiquement posé quelques interrogations.

Lacazette, Benrahma, Caleta-Car… des entrants qui n’ont pas pesé

Dans le meilleur des mondes dimanche, Pierre Sage avait prévu un match en deux temps avec l’entrée de joueurs comme Lacazette et Fofana pour donner un deuxième coup de collier. Les défaillances collectives ont mis à mal cette stratégie, mais l’entraîneur de l’OL est malgré resté sur sa feuille de route avec l’entrée du duo offensif ainsi que de Benrahma à la 64e minute. Ces choix auraient pu s’entendre si dans le même temps Mikautadze et Cherki, les deux Lyonnais les plus dangereux au Parc, n’avaient pas laissé leur place. Finalement, il ne s’est plus rien passé pour l’OL, hormis deux frappes de Fofana dont une en angle fermé qui a poussé Donnarumma à s’employer.

Mais l’apport des entrants n’a clairement pas été au niveau souhaité. Pas forcément une surprise pour Nicolas Puydebois qui estime que "Lacazette est un diesel donc si tu le fais rentrer et encore plus dans un match comme ça, il va avoir du mal". Le capitaine, comme Benrahma, n’a pas pesé durant sa demi-heure. Et que dire que Caleta-Car entré pour dix minutes ? Sage l’avait défendu avant le match, pas sûr qu’il en fasse de même cette semaine. Durant ce laps de temps, le Croate a trouvé le moyen de réaliser trois grosses erreurs, à l’image de ce timing raté de la tête, donnant ainsi une grosse occasion à Barcola, quelques minutes avant le troisième but, où il se fait aspirer et ouvre ainsi un boulevard.

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