**Tenant du titre en Ligue des Champions, le Real Madrid pousse néanmoins toujours pour la création d'une SuperLigue et se justifie.**
La nouvelle formule de la Ligue des Champions est pour le moment plutôt une réussite. Plus de matchs et plus de suspense, les spectateurs sont au rendez-vous même si cette formule de championnat à rallonge peut faire penser à une ligue fermée qui se dessine. Ce n’est pas anodin, le projet mis en place par Aleksander Ceferin avait pour but de contrer les aspérités de quelques clubs européens de poids comme la Juventus, le FC Barcelone et le [Real Madrid](https://www.foot01.com/foot-europeen/espagne/le-real-madrid-hurle-au-complot-arbitral-446911), de créer une Super Ligue plus rémunératrice et surtout quasiment fermée. Devant le refus des supporters, et la sévérité de l’UEFA, le projet est tombé à l’eau sans être toutefois définitivement refermé.
Le PSG ciblé par le Real Madrid
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Chef de rang de cette Super Ligue, Florentino Pérez est persuadé d’être dans le vrai et que son idée va finir par triompher. Mais pour le moment, il se heurte à la fermeté des instances, et est persuadé pour cette raison précise qu’il propose la bonne solution pour le football. C’est ce qu’a livré son bras droit, José Angel Sanches, dans une conférence à la Harvard Business School, pour qui l’heure de la révolution a sonné. « _Si nous voulons préserver la position de leader du football dans le secteur du sport et du divertissement, nous devons changer le système. Les instances dirigeantes actuelles sont comme les musiciens du Titanic, qui continuent de jouer même lorsque le navire a coulé. Le système tel que nous le connaissons est révolu. Nous devons organiser les choses différemment dans le secteur. C’était la raison d’être de la Super Ligue et c’est encore plus urgent aujourd’hui_ », a fait savoir le dirigeant madrilène, qui en a profité pour tacler bien évidemment le PSG et Manchester City, clubs dont des pays sont propriétaires. « _C’est une chose de lutter contre des entreprises privées, mais c’en est une autre de lutter contre des pays qui possèdent des clubs et qui ont des poches infinies d’argent_ », a souligné José Angel Sanches, pour qui le Real Madrid reste un exemple de gestion sportive et financière, mais lutte avec des moyens bien inférieurs aux clubs-états.