Thomas Bourseau
Luis Enrique a tous les droits au PSG. Du moins, sur le plan sportif. Avec la nouvelle politique mise en place par le président Nasser Al-Khelaïfi, il n’y a plus d’interférences entre l’entraîneur et la hiérarchie contrairement aux relations plus directes par le passé avec les prédécesseurs d’Enrique. C’est une première depuis le début de l’ère QSI.
Le Paris Saint-Germain a changé du tout au tout. En juin 2022, Nasser Al-Khelaïfi accordait une interview au Parisien, quelques jours avant la nomination de Christophe Galtier au poste d’entraîneur et après l’intronisation de Luis Campos en tant que conseiller football. Le projet sportif évoluait et allait être basé sur de jeunes talents à polir plutôt qu’un recrutement systématique de stars.
Un prolongement à Benfica jusqu'en 2029... le PSG a-t-il perdu sa cible défensive ? 🤔
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— le10sport (@le10sport) December 18, 2024
La révolution imaginée par Al-Khelaïfi est en marche
Mais ce n’est pas tout. Outre la politique de recrutement, l’entraîneur a hérité d’un pouvoir décisionnel plus important. Le 5 juillet 2023, Luis Enrique se voyait confier le groupe professionnel du PSG et allait travailler de concert avec Luis Campos afin de redessiner les grandes lignes de l’effectif. Nasser Al-Khelaïfi, pour sa part, se mettait alors en retrait sauf occasion exceptionnelle.
C’est une première, Luis Enrique a les pleins pouvoirs sportivement parlant !
L’Équipe explique ce mercredi que le président du PSG ne mettrait plus les pieds dans les choix sportifs et laisserait le champ libre à l’entraîneur, soit Luis Enrique, qui aurait les pleins pouvoirs sur le plan tactique. Le coach espagnol n’aurait même pas besoin d’en informer en amont la direction et la présidence contrairement à certains de ses prédécesseurs.