Hugo Chirossel -
Journaliste
Passionné de football depuis le plus jeune âge, devenir journaliste sportif est rapidement devenu une évidence pour Hugo. Il se découvrira plus tard un amour pour la NBA, avant d’explorer d’autres horizons comme ceux de la Formule 1 et de la NFL.
Alors que le RC Lens reçoit le PSG ce dimanche soir en 32e de finale de la Coupe de France, Jimmy Cabot ne sera pas présent pour cette rencontre. À seulement 30 ans, il a annoncé jeudi mettre un terme à sa carrière. Une décision survenue à la suite d’une rupture des ligaments croisés, qui a entraîné de sérieuses complications pour son genou.
Comme c’est le cas depuis plus de deux ans, Jimmy Cabot ne sera pas dans le groupe du RC Lens qui reçoit le PSG ce dimanche soir, en 32e de finale de la Coupe de France. Victime d’une rupture des ligaments croisés en octobre 2022, le joueur âgé de 30 ans n’a plus rejoué depuis et a annoncé jeudi dernier mettre un terme à sa carrière.
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— le10sport (@le10sport) December 8, 2024
« J’ai des gonflements qui sont incessants »
« La blessure de base c’est les ligaments croisés donc comme on ne m’a pas revu depuis, c’est forcément ce qui ressort aujourd’hui, mais ce sont surtout les complications que j’ai eues derrière qui amènent cette fin de carrière. Il faut savoir qu’à 20 ans j'avais déjà été opéré du ménisque, donc j’avais déjà une exposition aux chocs sur l’os, le cartilage, qui était déjà assez conséquente pendant ma carrière », a expliqué Jimmy Cabot dans l’émission Stephen Brunch sur RMC. « Quelques mois après la rééducation des ligaments croisés j’ai eu une algodystrophie. Une espèce de réaction post-traumatique à l’opération qui complexifie vraiment les croisés de base. Après ça, j’ai vraiment dégradé mon cartilage et aujourd’hui c’est comme si j’avais une très grosse arthrose prononcée. J’ai des gonflements qui sont incessants. Strapé je peux faire une séance et être plutôt performant, mais avec la charge et l’accumulation sur deux, trois entraînements, c’est impossible parce que mon genou gonfle et ça ne s’arrête pas. »
« À chaque fois sur la durée c’était vraiment ingérable »
Des douleurs que Jimmy Cabot ressent même au repos : « Exactement. Je reste assis deux heures, je vais me relever ça va être compliqué. Si je marche des grosses journées c’est compliqué. Au-delà du football, et c’est en ce sens que j’ai pris cette décision, même sur la vie quotidienne et perso, même si j’ai énormément travaillé. » Enchaîner les entraînements était devenu impossible pour le joueur du RC Lens. « J’ai eu des motifs d'espoir aussi, c’est pour ça que ça a pas mal duré. J’ai eu du mal aussi parfois à communiquer là-dessus à tout le monde. J’avais réussi à réintégrer un groupe en fin de saison dernière avec Franck Haise, à enchaîner deux, trois semaines. Mais dès la prépa, après deux, trois matchs amicaux, à chaque fois sur la durée c’était vraiment ingérable. J’ai vu différents chirurgiens, qui ont vu beaucoup de genoux dans des situations critiques, qui n’étaient pas favorables à l’état de mon genou », a ajouté Jimmy Cabot.