Dan Marciano -
Rédacteur
Titulaire d'un Master de droit international, je me suis rendu compte au bout de mon parcours universitaire qu'il était important d'évoluer dans un domaine que l'on apprécie. Du jour au lendemain, j'ai décidé de mettre fin au rêve de mes parents, qui voyaient en moi un futur avocat, pour vivre de ma passion : le sport. Depuis, je couvre les mercatos et l'actualité sportive en essayant d'informer au mieux les lecteurs.
A la recherche d'un joueur capable de tenir la dragée haute à Gianluigi Donnarumma, le PSG a misé sur Matvey Safonov. Le portier russe n'a pas beaucoup de références sur la scène européenne, mais ceux qui l'ont côtoyé estiment qu'il pourrait bien s'imposer sous les ordres de Luis Enrique dans les prochains mois.
L’un émet des doutes sur son avenir au PSG, l’autre se projette avec le club parisien avec des ambitions démesurées. Gianluigi Donnarumma et Matvey Safonov partagent des sentiments contraire. Le premier ne s’attendait pas à être mis en concurrence avec le Russe, né le même jour que lui, mais qui ne dispose pas d’une classe internationale. L’avenir de Donnarumma n’est pas fixé, d’autant que les négociations pour une prolongation est en stand-by. Un départ est envisagé en 2025. Quant à Safonov, c’est le contraire. Il compte bien s’imposer au PSG et déloger l’ancien champion d’Europe.
Un talent discret qui fait du bruit ! Achraf Hakimi, le nouveau Zidane, allie puissance et humilité au PSG. ⚽️
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— le10sport (@le10sport) December 22, 2024
Safonov annonce la couleur
« Quand le PSG est venu, je lui ai dit qu'il serait numéro 2. Je n'ai jamais été numéro 2. Ça ne me fait pas peur, je vais essayer et me battre pour le poste de numéro 1. Il voyait ça comme un challenge. » a confié Aram Fundukyan, vice-président de Krasnodar.
« Matveï avait les qualités pour être un leader »
Stanislav Tchertchessov, qui l'a lancé en équipe nationale, estime que Safonov a les épaules pour concurrencer Donnarumma, même si ses débuts au PSG ont laissé les supporters perplexes. « Dès ces 14-15 ans, j'ai tout de suite vu que Matveï avait les qualités pour être un leader. J'ai vu tant de joueurs que je peux dire ceux qui sont spéciaux. Matveï n'était peut-être pas si technique dans son jeu au pied, si au-dessus sur certains détails, mais sur le terrain, on voyait que c'était le boss. Avec sa personnalité, sa discipline, il sait diriger une défense et peut changer le visage d'une équipe » a-t-il déclaré dans les colonnes de L’Equipe.