Bernard Colas -
Journaliste
Passionné de sport, de cinéma et de télévision (à l’écran comme derrière) depuis son enfance, Bernard est journaliste pour le 10 Sport depuis 2018. Plus habile clavier en main que ballon au pied, il décide de couvrir principalement un sport adulé, critiqué et détesté à la fois (le football) et un sport qui n’en est pas un (le catch).
La sélection italienne est à la recherche d’un nouveau sélectionneur depuis l’annonce du départ de Luciano Spalletti. Alors que plusieurs noms circulent, Roberto Mancini a lancé un gros appel du pied à la Fédération, ne cachant pas sa volonté de retrouver Gianluigi Donnarumma et les autres joueurs de la Squadra Azzurra.
Vainqueur de la Ligue des champions avec le PSG le 31 mai dernier, Gianluigi Donnarumma a ensuite connu des jours mouvementés avec la sélection italienne, s’inclinant lourdement pour le début des qualifications pour la Coupe du monde 2026 contre la Norvège (3-0). De quoi provoquer le départ de Luciano Spalletti avant même le deuxième match de cette trêve internationale face à la Moldavie (victoire 2-0).
Le gros appel du pied de Roberto Mancini
Plusieurs noms circulent pour prendre les rênes d’une Squadra Azzurra souffrante après le refus de Claudio Ranieri, à l’instar de Stefano Pioli ou Gennaro Gattuso. De son côté, Roberto Mancini n’hésite pas à faire savoir que le poste l’intéresse dans des propos accordés à la Gazzetta dello Sport : « Pourquoi je reviendrais ? Parce que pour un entraîneur, il n'y a rien de plus beau que de diriger l'équipe nationale : j'ai gagné avec des clubs, mais si vous gagnez avec l'Italie, c'est autre chose. Et parce qu'on revient toujours là où l'on est heureux. À Coverciano (centre d’entraînement), j'étais très bien, avec tout le monde. Il y avait une très bonne ambiance. (...) Le risque ? Ce serait un beau défi, sans aucun doute. Un beau risque aussi, oui. Mais parfois, il faut prendre des risques, n'est-ce pas ? »
Un mea-culpa avant des retrouvailles ?
L'ancien sélectionneur de l'Italie avait quitté Nazionale en août 2023 pour prendre les commandes de l'Arabie saoudite, une expérience qui n’aura pas duré longtemps puisqu’il était parti en octobre 2024. Rapidement, Mancini avait dit regretter son départ de la sélection italienne. Et ce jeudi, il lance un appel du pied à Gabriele Gravina, président de la Fédération italienne de football (FIGC). « Si Gravina et moi avions parlé davantage pour clarifier certaines situations, il ne se serait rien passé. Mais parfois, ce sont les mauvaises décisions qui sont prises. La raison ? Il est vrai que je ne ressentais plus la confiance que j'avais auparavant, mais je devais en parler avec le président : j'aurais pu le faire, c'est ma faute. Aujourd'hui, qui sait, nous serions encore ensemble : pour essayer d'aller à la Coupe du monde. Et peut-être, après avoir gagné le championnat d'Europe, tenter le doublé, regrette Roberto Mancini dans la Gazzetta dello Sport. Aujourd'hui, je ne sais pas ce qui va se passer et ce n'est pas le moment d'entrer dans certains discours. Mais que j'ai fait le mauvais choix, que je ne le referais pas, je l'ai dit il y a des mois, pas ces derniers jours. Disons, à un moment où cela n'était pas suspect. Se réconcilier avec Gravina ? Je ne pense pas que ce serait un problème. Nous nous sommes déjà vus, nous avons discuté, le président sait que dans la vie, on fait aussi des erreurs. Le fait de s'être compris sur cela est la chose la plus importante, au-delà de ce qui va arriver. Si je l'ai contacté ? Pas ces derniers jours, mais il ne s'est pas écoulé beaucoup de temps depuis notre dernière conversation. »