Bernard Colas -
Journaliste
Passionné de sport, de cinéma et de télévision (à l’écran comme derrière) depuis son enfance, Bernard est journaliste pour le 10 Sport depuis 2018. Plus habile clavier en main que ballon au pied, il décide de couvrir principalement un sport adulé, critiqué et détesté à la fois (le football) et un sport qui n’en est pas un (le catch).
Tout le monde s’accorde à dire que le travail de Luis Enrique a été essentiel dans la victoire du PSG en Ligue des champions. Un constat partagé dans le vestiaire. Interrogé par France Football, Ousmane Dembélé est revenu sur l’importance de l’entraîneur espagnol, la vraie star de l’équipe à ses yeux.
Luis Enrique ne laisse personne indifférent. Après avoir fait l’objet de critiques durant la première partie de son aventure au PSG, le technicien espagnol fait aujourd’hui l’unanimité, dans les médias mais également au sein du vestiaire parisien. Ousmane Dembélé, qui avait fait les frais de la rigueur de Luis Enrique, encense la gestion de son entraîneur.
« Tu sais que si tu ne défends pas, tu vas aller sur le banc »
« Avec un coach comme Luis Enrique, de toute façon, tu sais que si tu ne défends pas, tu vas aller sur le banc, quelqu'un va prendre ta place. Pour moi, un attaquant ne doit pas tricher, il doit faire tout le temps les efforts, que ça soit défensif ou offensif, pour aider l'équipe, et pas seulement lorsqu'on attaque. C'est grâce à ça que le Paris-Saint-Germain est devenu champion d'Europe : tout le monde a défendu et tout le monde a attaqué », explique Ousmane Dembélé, interrogé par France Football.
« C’est lui qui décide »
« C'est lui le patron, c'est lui qui décide, si tu es bon tu joues, si tu n'es pas bon tu ne joues pas. Si tu ne fais pas les efforts, tu vas sur le banc de touche. Il a ramené cette mentalité au Paris-Saint-Germain. Il a complètement raison, c'est grâce à ça qu'il a créé ce collectif-là, qu'on est beaucoup plus forts et qu'on pense tous au groupe avant de penser à soi-même. C'est le chemin à suivre si on veut remporter encore de grands trophées. Il y a aussi l'aspect tactique : c'est un très, très grand entraîneur qui a gagné à Barcelone, qui a des idées. Qu'elles te plaisent ou non, il ne va jamais y renoncer, poursuit le numéro 10 du PSG. C'est un entraîneur qui possède une grande expérience, qui avait déjà remporté une Ligue des champions il y a dix ans. Il dit que le football, ce n'est pas la guerre, ça reste un match, qu'il faut contrôler ses émotions. Il nous demande de ne pas être à 200 %, mais bien à 100 %. Il faut être motivé, mais ne pas être dans la surmotivation. Avant la finale, il nous a aussi dit de prendre du plaisir car ce sont des moments que l'on ne va peut-être jamais revivre dans une carrière, il faut en profiter. Il a toujours l'air détaché, ce qui donne parfois l'impression qu'il s'en fout, mais c'est complètement faux car c'est quelqu'un qui a de l'ambition. Cela ne l'empêche pas de rester très mesuré, de toujours avoir le sourire et de consacrer toute son énergie à l'équipe. Il est focalisé sur le collectif et non pas sur les stars. »