En signant au PSG l'été dernier, Désiré Doué a fait un pas colossal dans sa carrière, puisqu'il a gagné la Ligue des champions. Dans cette opération, le Stade Rennais va recevoir un bonus historique.
Transféré de Rennes au Paris Saint-Germain pour 50 millions d'euros, Désiré Doué a largement justifié l'investissement réalisé par le club de la capitale. Désigné meilleur joueur de la récente finale de la Ligue des champions, l'attaquant international français de 20 ans a explosé au regard de toute la planète football, et du côté des Bleus, on compte sur le joueur formé à Rennes pour tenter de gagner le Mondial dans un an. Si les performances de Désiré Doué ont comblé d'aise les dirigeants et les supporters du PSG, il fait également le bonheur du comptable du Stade Rennais. Car comme le révèle ce lundi Ouest-France, pour parvenir à un accord avec le club breton, Luis Campos et Nasser Al-Khelaifi ont accepté de faire figurer des bonus liés aux performances de Désiré Doué sous le maillot parisien. Et ces clauses sont levées pour la plupart.
Désiré Doué vaut de l'or pour Rennes
Guillaume Lainé, qui suit au quotidien l'actualité du Stade Rennais, affirme que l'impact financier du transfert de Désiré Doué au Paris Saint-Germain va encore être colossal dans le budget des Bretons. « La progression express d’une des nouvelles stars du foot mondial va faire tomber de nombreux bonus, qui vont faire grimper bien au-delà de 50 millions d’euros (le transfert fixe) ce qu’a payé Paris à Rennes à l’été 2024. Selon nos informations, les bonus totaux pourraient monter jusqu’à 20 millions d’euros », précise le journaliste du quotidien régional. Un montant énorme et qui pourrait encore gonfler, car d'autres bonus seraient encore en cours dans le transfert de Désiré Doué.
Et du côté du Stade Rennais, on doit se frotter les mains, puisque dans le même temps, le club de la famille Pinault va également empocher un bonus suite au transfert de Mathys Tel du Bayern Munich à Tottenham. Là encore, les dirigeants bretons avaient prévu en 2022 de toucher 25% sur la plus-value lors d'une revente de l'attaquant, soit quelques millions d'euros supplémentaires qui vont arriver dans les caisses rennaises.