
Lacombe – Chiesa – Di Nallo sous le maillot de l’OL. (Photo via MaxPPP)
Le 17 juin 1973, l'OL glane un troisième titre en Coupe de France après ceux de 1964 (2-0 contre Bordeaux) et de 1967 (3-1 face à Sochaux). Une édition marquée par des confrontations aller-retour dès les huitièmes de finale. Les joueurs d'Aimé **Mignot** vont graver leurs noms dans l'histoire de l'Olympique lyonnais.
Opposé à l’AS Cannes (deuxième division) en huitième de finale, le club lyonnais s’impose 2-1 au match aller comme au match retour. L’OL assure l'essentiel avec dans ses rangs les figures de Dobrivoje **Trivić,** Serge **Chiesa,** Fleury **[Di Nallo](https://www.olympique-et-lyonnais.com/ol-renard-depasse-di-nallo-avec-300-capitanats,328771.html)** ou encore le jeune Bernard **Lacombe.**
En quart de finale, place à l’Olympico, un nom qui n’existait pas encore à l’époque, mais déjà une rivalité bien ancrée. À l’aller, les Phocéens s’imposent 1-0 et pensent avoir fait le plus dur. Mais au retour, le stade de Gerland explose : l'OL étrille l'OM 4-0. Bernard **Lacombe** inscrit un doublé. Serge **Chiesa** et Jean **Baeza,** un but chacun.
Ensuite, en demi-finale, les Lyonnais affrontent le SA Avignon, une équipe qui évolue en deuxième division à l'époque. Victoire 1-0 à l’aller, puis succès 4-1 au retour. Sans trembler, les hommes d'Aimé **Mignot** filent vers la finale. Dans les tribunes et les journaux, l’OL redevient un prétendant sérieux au titre, six ans après son dernier sacre.
### Un Parc des Princes plein à craquer pour la finale
Le 17 juin 1973, le Parc des Princes accueille plus de 45 000 spectateurs pour la finale entre l’Olympique Lyonnais et le FC Nantes. Le club rhodanien, malgré son parcours remarquable, fait figure d'outsider face à l'ogre canari, vainqueur de la Ligue 1 la même saison. De son côté, l'OL termine seulement à la 13e place du championnat de France. David contre Goliath. Mais, dans un match de football, tous les exploits sont possibles, ce qui fait la beauté de ce sport.
L'OL frappe le premier. À la 29e minute, Dobrivoje **Trivić** transforme un penalty, d'un tir puissant sur le côté gauche des cages du FC Nantes. Puis, à la 63e minute, Bernard **Lacombe,** lancé dans la profondeur, s'emmène le ballon et le propulse dans le petit filet, d'une frappe croisée du pied gauche. Un but qui fera polémique du côté des Nantais, à cause d'une potentielle main sur le contrôle du ballon de l'attaquant lyonnais, au début de l'action.
Didier **Couécou** réduira le score pour les Canaris à la 85e. Insuffisant pour les Nantais. C'est fait. Les joueurs exultent, Fleury **Di Nallo** soulève le trophée sous les yeux du Premier ministre Pierre **Messmer.** La dernière grande victoire lyonnaise, excepté le titre de Ligue 2 en 1989, avant la période faste du début des années 2000.