le **20/06/2025** à **05h28**
Désillusion pour Barcola et les siens.
Malgré une nette domination du Paris Saint-Germain, une erreur d'inattention des champions d'Europe a offert la victoire à Botafogo (0-1) ce vendredi à Pasadena, dans le cadre de la 2e journée de la Coupe du monde des clubs. Les Brésiliens, auteurs d'une belle prestation défensive, prennent la tête du groupe B et se qualifient pour les huitièmes de finale.
Petite sensation et grosse surprise à Pasadena, où le Paris Saint-Germain s'est incliné face à Botafogo (0-1) ce vendredi, dans le cadre de la 2e journée de la Coupe du monde des clubs.
Les champions d'Amérique du Sud raflent donc ce qui semblait promis aux vainqueurs de la Ligue des Champions, à savoir la première place du groupe B et un ticket assuré pour les huitièmes de finale. Les Parisiens, peut-être voire sans doute battus dans l'envie aujourd'hui, devront montrer un autre visage face à Seattle lundi, notamment dans le domaine offensif où la créativité a manqué, pour rejoindre leurs adversaires du jour.
Igor Jesus calme les Parisiens
Objectif première place - et le ticket pour les huitièmes qui va avec - dans toutes les têtes. Les hommes de Luis Enrique, en confiance après leur démonstration face à l'Atletico Madrid (4-0) quelques jours plus tôt, ont vite mis le feu dans la surface adverse via Kvaratskheliia, dont la puissante frappe enroulée a été détournée par John Victor. L'ailier géorgien a remis ça par la suite, cette fois-ci sans réussir à véritablement inquiéter le portier adverse, tout comme Doué derrière. Un début encourageant, malgré tout.
En face ? Rien à signaler dans un premier temps, en dehors d'un joli sombrero signé Allan. À part cette étincelle, les Brésiliens n'ont pas réussi à mettre en danger Donnarumma pendant toute la première demi-heure, et ils ne sont pas parvenus à trouver la solution face au pressing parisien, avec des pertes de balle bien trop rapides. Un tableau peu reluisant, jusqu'à cette délicieuse ouverture de Savarino à destination d'Igor Jesus, auteur d'un superbe enchaînement pour tromper Donnarumma (0-1, 36e) !
Victoire obligatoire face à Seattle
Un but contre le cours du jeu pour permettre aux champions d'Amérique du Sud de mener face à leurs homologues européens. Lesquels n'ont pas tardé à répondre via un coup franc de Vitinha, finalement repoussé par John Victor au prix d'un superbe arrêt réflexe ! Derrière, c'est un coup de casque signé Savarino qui a atterri dans les gants de Donnarumma. Un début de second acte animé, qui n'a peut-être pas plu à Luis Enrique. Il n'aura fallu que neuf minutes au technicien espagnol pour procéder à plusieurs changements.
De nombreux cadres sont entrés, parmi lesquels Barcola et João Neves, qui ont apporté de l'énergie au jeu parisien. Suffisamment pour égaliser ? L'ailier tricolore a cru le faire, avant de voir son but être refusé pour hors-jeu. Désillusion, donc, pour le vainqueur de la dernière Ligue des Champions, qui manque l'occasion de sécuriser son ticket pour les huitièmes de finale. Il faudra, pour cela, s'imposer face à Seattle lundi, en espérant une courte victoire de l'Atletico dans l'autre rencontre pour s'emparer de la 1ère place.
La note du match : 7/10
Une belle rencontre, avec une opposition de styles plutôt agréable à regarder. La technique des Parisiens face à la combativité des Brésiliens, ainsi pourrait-on résumer cette rencontre animée qui a basculé sur l'un des rares petits moments de flottement des champions d'Europe, battus par leurs sud-américains européens ce jour.
Le but :
\- Trouvé au milieu de terrain, Savarino lance Igor Jesus dans la profondeur. Le buteur de Botafogo se joue des deux défenseurs centraux parisiens et croise sa frappe - déviée par Pacho - pour tromper Donnarumma, impuissant sur le coup.
Les NOTES des joueurs
Maxifoot a attribué une note (sur 10) commentée à chaque joueur.
L'homme du match : Alexander Barboza (7/10)
Un symbole. Le défenseur central incarne parfaitement l'état d'esprit qui a permis aux champions d'Amérique du Sud de battre les champions d'Europe. Combativité, hargne, concentration et un peu de ballon, tout de même. Si le PSG s'est montré aussi peu dangereux, c'est en grande partie grâce à lui.
PSG :
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BOTAFOGO ;
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Par **Gilles Campos**, le **20/06/2025** à **05h28**