Le PSG enchaine sans broncher la Ligue des Champions et la Coupe du monde des clubs. Enfin, Luis Enrique ne goûterait pas vraiment cette situation mais il n'ose rien dire selon Daniel Riolo.
Très critique à l’encontre de Luis Enrique, Daniel Riolo a finalement vu l’entraîneur espagnol réaliser ce qu’aucun technicien n’avait jamais réussi : remporter la Ligue des Champions avec le PSG. De quoi forcer l’admiration des supporters, qui l’ont déjà mis sur la plus haute marche du podium des entraineurs du club de la capitale, seulement deux ans après son arrivée. Mais le consultant de RMC ne laisse rien passer pour autant, et dans l’After Foot, il a réglé ses comptes avec le PSG, la Coupe du monde des clubs, le Qatar et l’attitude de l’entraineur espagnol.
« Luis Enrique ferme sa gueule »
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— Paris Saint-Germain (@PSG_inside) June 20, 2025
Pour Daniel Riolo, cette compétition au coeur de ce qui devait être une trêve estivale, est une hérésie, mais impossible de s’y opposer au sein du PSG. Luis Enrique aimerait bien, assure le polémiste, mais mais la pression des propriétaires du club parisien empêche toute opposition digne de ce nom. « C’est pour l’argent. C’est la compétition qu’a soutenue le Qatar par son lien avec Infantino. Donc ils sont obligés d’être à fond, de faire croire que c’est fantastique et de nous abreuver de leur sauce. Ce qui peut-être inquiétant, et j’ai lu un article assez intéressant, c’est que ça se paye à un moment. Un mec comme Hakimi peut enchaîner et il y a la CAN au Maroc. A un moment, ils risquent de payer cher. Même Luis Enrique, au fond de lui, ça ne peut pas l’emballer. Mais comme la compétition est soutenue par le club et qu’il a la mission de gagner, il ferme sa gueule », a livré Daniel Riolo, qui estime que le PSG va surtout payer humainement et sportivement cet enchainement assez incroyable de matchs au coeur de l’été.
Cela reste à démontrer mais une chose est certaine, si cette compétition ne provoque pas d’enthousiasme délirant en France ou même aux Etats-Unis, absolument personne n’en dit du mal chez les participants. Vues les primes données par la FIFA pour chaque équipe en lice, l’explication n’est pas très compliquée à trouver aux yeux de Daniel Riolo.