Dan Marciano -
Rédacteur
Titulaire d'un Master de droit international, je me suis rendu compte au bout de mon parcours universitaire qu'il était important d'évoluer dans un domaine que l'on apprécie. Du jour au lendemain, j'ai décidé de mettre fin au rêve de mes parents, qui voyaient en moi un futur avocat, pour vivre de ma passion : le sport. Depuis, je couvre les mercatos et l'actualité sportive en essayant d'informer au mieux les lecteurs.
Dogmatique dans ses principes, Luis Enrique a fait taire les critiques en signant un triplé historique avec le Paris Saint-Germain (Ligue 1, Coupe de France, Ligue des champions). Si certains y voient une révolution dans le jeu du club parisien, Pascal Dupraz tempère : pour lui, le technicien espagnol n’a rien inventé. Les concepts mis en place au PSG seraient, selon lui, « vieux comme le monde ».
Luis Enrique a rempli sa mission : il restera comme le premier entraîneur à avoir mené le Paris Saint-Germain à la conquête de la Ligue des champions. Là où des noms prestigieux comme Carlo Ancelotti, Unai Emery, Thomas Tuchel ou Mauricio Pochettino ont échoué, le technicien espagnol a su faire la différence. Son mérite : s’être remis en question, avoir écouté ses joueurs, tout en imposant un style fondé sur le pressing et la possession, hérité de son passage au FC Barcelone.
Dupraz calme tout le monde !
Mais pour Pascal Dupraz, l’enthousiasme autour de Luis Enrique doit être nuancé. De passage sur les Grandes Gueules du Sport, l’ancien entraîneur a remis en cause l’idée d’une révolution tactique : « L’Espagne a joué une Coupe du monde triste à mourir avec Luis Enrique. Pourtant, c’était le même football. Ça dépend des joueurs que tu as à ta disposition. Je pense donc qu’il est faux de dire qu’il a révolutionné le football. C’est juste une idée de coach : un pressing constant, haut. Il profite de la densité quand ils perdent le ballon pour le récupérer très vite. »
« Chacun est à sa place »
Selon Dupraz, le succès du PSG s’explique aussi par la liberté dont a bénéficié Luis Enrique pour bâtir son effectif : « Il a un Kvaratskhelia qui fait des allers-retours. Il a choisi ses joueurs, a décidé de l’équipe qu’il voulait aligner. Chacun est à sa place. Il demande à ses milieux de terrain de pousser leurs courses… »