Adrien Rabiot a remporté son bras de fer juridique contre le PSG devant la Cour d’appel de Paris. Le club devra lui verser 1,3 million d’euros, après une erreur de procédure liée à sa mise à l’écart en 2019. Me Jean-Jacques Bertrand a d'ailleurs détaillé cette rupture abusive du contrat de Rabiot et la grosse erreur d’Antre Henrique.
Jeudi dernier, **Adrien Rabiot** était devant la _Cour d’appel de Paris_ dans le cadre de son conflit avec le [**PSG**](https://le10sport.com/football/ligue1/psg/38meur-loffre-irrespectueuse-du-psg-747855). Le milieu de terrain demandait une requalification de son contrat avec le club parisien en CDI. **Adrien Rabiot** a gagné ce conflit et récupérera donc une partie des salaires qui lui avaient été retirés, tandis que les sanctions financières (suppression de prime, mise à pied) ont été annulées. Une grosse défaite pour le **PSG**, qui va devoir verser 1,3 M€ à **Adrien Rabiot**.
Interrogé par _SoFoot_, **Me Jean-Jacques Bertrand**, avocat en droit du sport ayant représenté **Adrien Rabiot** par le passé, détaille les circonstances dans lesquelles la rupture de contrat aurait dû se faire : _« Tous les salariés en CDI doivent être licenciés après une convocation à un entretien préalable et une lettre de licenciement. Sinon, c’est une rupture sans cause réelle ni sérieuse et cela entraîne des indemnités. »_
L’avocat pointe également la grosse erreur **d’Antero Henrique**, qui a coûté 1,3 M€ au **PSG** : _« Les clubs, qui connaissent un peu leur droit, disent que le joueur peut s’entraîner normalement, que c’est l’entraîneur qui fait la sélection de l’équipe, que ce n’est pas la décision de la direction et que ce n’est donc pas une rupture de contrat. C’est ça, la difficulté pour les joueurs. Mais Rabiot avait dans son dossier la déclaration publique du directeur sportif. Car c’était affirmé par Antero Henrique à l’époque : il n’était pas question qu’il rejoue, parce qu’il ne voulait pas prolonger. Et ils ne l’ont pas fait rejouer. »_