Luis Enrique est proche de ses joueurs, mais en échange, l'entraîneur du PSG attend de ces derniers qu'ils soient à la hauteur. Recruté pour 65ME en 2023, l'avant-centre est désormais sur un siège éjectable.
En l'absence d'Ousmane Dembélé, qui a fait son retour dans le groupe pour le match de ce lundi contre Seattle, Gonçalo Ramos a eu l'occasion de briller contre Botafogo. Mais le moins que l'on puisse dire, c'est que l'international portugais n'a pas apporté grand-chose à son équipe. Luis Enrique n'étant pas aveugle, on imagine que l'entraîneur parisien a probablement fait comprendre à son attaquant qu'il se devait d'être à la hauteur des 65 millions dépensés par les dirigeants parisiens en 2023 pour en fait le buteur vedette du club de la capitale. Le Mondial des Clubs constitue une belle occasion de briller pour l'attaquant de 24 ans, mais c'est aussi sûrement la dernière. Journaliste pour Ici Paris Ile-de-France, et fan du PSG, Romain Beddouk pense que Gonçalo Ramos est sur la sellette et que son départ pourrait se concrétiser au retour des Etats-Unis.
Ramos en danger au PSG
🔴🔵 Ce soir c’est la dernière chance pour Gonçalo Ramos (Dembele va ensuite revenir).
Il doit montrer qu’il peut faire partie de ce projet sportif, être un élément de ce collectif. Contre Botafogo il était dans un autre tempo que celui de ses coéquipiers.pic.twitter.com/UZzxBnZ6L4
— Romain Beddouk (@RomainBeddouk) June 23, 2025
Dans sa chronique pour la radio parisienne, Romain Beddouk a prévenu Gonçalo Ramos que la patience de Luis Enrique et du Paris Saint-Germain avait certainement atteint ses limites, et que désormais, il devait concrétiser rapidement son véritable niveau. « Certains remplaçants habituels doivent, eux, montrer qu'ils ont, soit le niveau pour jouer au Parc Saint-Germain, soit pour convaincre d'autres clubs qu'ils pourraient être intéressés par eux. Je ne sais pas qui Luis Enrique alignera à 21h, mais c'est sûr que ça ressemble à un match de la dernière chance pour un joueur comme Gonçalo Ramos, par exemple. Il doit nous montrer qu'il peut performer ici, qu'il peut être en adéquation avec ce que l'équipe fait, parce que vendredi dernier, contre Botafogo, on avait vraiment l'impression qu'il était un corps étranger à l'équipe. Les joueurs du PSG faisaient leur match de manière coordonnée, et Ramos semblait sur un tempo différent. Des courses dans l'espace quand on lui donnait le ballon dans les pieds, des demandes dans les pieds quand on l'envoyait dans l'espace, peu de combinaisons courtes, peu d'inversions des rôles avec les autres attaquants, alors que c'est normalement le mantra de Luis Enrique. Gonçalo Ramos doit montrer qu'il peut faire partie de ce projet sportif, et si ce n'est pas le cas, alors de grosses questions se poseront pendant le mercato. Ça ressemble à sa dernière chance, parce qu'après Dembélé va revenir de blessure et va postuler pour une place de titulaire, donc à Gonçalo Ramos de nous montrer qu'il peut rester au Paris Saint-Germain », prévient Romain Beddouk.
Cette saison, l'attaquant, arrivé il y a deux ans de Benfica, a marqué 18 buts toutes compétitions confondues, même s'il a manqué les trois premiers mois en raison d'une grave blessure à la cheville lors du premier match de Ligue 1 au Havre. Mais il n'a pas été convaincant lors des chocs de Ligue des champions, au point de s'installer sur le banc de touche.