Le PSG a officialisé que son futur stade pourrait être construit à Massy ou à Poissy. Mais c'était à peine dit que déjà les dirigeants parisiens faisaient face à un énorme problème, ce qui fait les affaires du Parc des Princes.
Les supporters du Paris Saint-Germain espèrent que Nasser Al-Khelaifi fera volte face concernant son désir de faire évoluer les champions d'Europe bien loin du Parc des Princes. Car pour le président qatari du PSG, face à la décision d'Anne Hidalgo de ne pas vendre le stade de la Porte de Saint-Cloud, alors Paris n'a pas d'autre choix que de construire un tout nouveau stade. Il y a quelques semaines, le club de la capitale a annoncé une finale entre Massy et Poissy, la décision finale étant prévue pour septembre 2026. Mais, du côté de ces deux villes, des habitants sont déjà montés au créneau pour s'opposer à la construction du futur stade du Paris Saint-Germain.
Le PSG n'est pas le bienvenu à Massy
Ainsi, cette semaine, un conseil municipal, qui se tenait à Massy, a été perturbé par la présence de dizaines d'opposants à ce projet, lesquels exigent un référendum. Et, comme le rapporte Le Parisien, ils ont fait remarquer au maire que la ville avait d'autres besoins plus sérieux qu'un stade et tout ce que cela va provoquer comme changements. À un an des élections, ce dossier est forcément explosif pour la municipalité actuelle qui répond aux opposants que l'heure n'est pas encore au choix final, mais juste aux études pour connaître la faisabilité de ce stade de 90.000 places envisagé par le PSG. Cette colère, elle n'existe pas qu'à Massy.
Paris a déjà des opposants pour son stade
Car du côté de Poissy, autre point de chute étudié par le PSG pour son grand stade, là aussi les mécontents se font entendre. Le quotidien francilien précise que des salariés de l'usine Stellantis, basée à Poissy, sont allés manifester devant le Conseil Régional afin de dire leur grosse inquiétude. Ces derniers craignent que l'achat du terrain par le Paris SG pour construire son stade soit le signal d'une fermeture prochaine de l'usine du constructeur automobile. Autrement dit, le Parc des Princes a de sacrés atouts puisqu'il existe déjà, mais il faudra attendre les prochaines élections municipales dans la capitale afin de savoir si Nasser Al-Khelaifi peut revoir sa position.