Alexis Poch -
Journaliste
Titulaire d'un Master en journalisme sportif, je suis tombé amoureux du tennis dès l'enfance et j'ai toujours aimé lire les belles histoires de ce sport. Aujourd'hui, je souhaite les raconter, profiter de ma passion à fond et être au plus proche des as du circuit.
Cette saison, le PSG a réussi un incroyable parcours européen pour finir par inscrire son nom au palmarès de la Ligue des champions pour la première fois de son histoire. Le club de la capitale a proposé un niveau de jeu exceptionnel basé sur le collectif et a complètement changé sa manière d'aborder la compétition par rapport aux années précédentes. Le club aurait pu adopter cette stratégie bien avant.
Depuis le début de l'ère QSI, le PSGn'a misé que sur des gros noms de la scène internationale pour réussir à gagner les plus grands trophées. Mais le club de la capitale a souvent connu des échecs douloureux en Ligue des champions même quand Lionel Messi, Neymar et Kylian Mbappé évoluaient ensemble. Pour Pierre Ferracci, président du Paris FC, le PSG a appris une grande leçon.
Le PSG s'est trompé
En misant sur de grands noms, le PSG n'a jamais réussi à remporter la Ligue des champions et a dû repenser sa manière de fonctionner. « Ce que j'ai appris aussi (dans le football), et le PSG l'a appris aussi à ses dépends, c'est que quels que soient les talents, les qualités d'un joueur, le football reste un sport collectif. Aujourd'hui, il y a des talents au PSG qui sont et qui seront peut-être aussi bons demain que Messi, Neymar ou Mbappé. Il y en a qui mettent la barre très haut dès le plus jeune âge ! Mais ils se fondent dans le collectif. Et au Paris FC, depuis deux ans, c'est ce qui fait que ça a bien marché et qu'on a accroché les deux premières places. Jean-Philippe Krasso, Ilan Kebbal et Maxime Lopez, pour ne citer que nos trois "stars", faisaient partie des cinq meilleurs joueurs de la Ligue 2, et ils se sont fondus dans le collectif. Bien sûr qu'ils ont apporté ce qu'on attendait d'eux. Jean-Philippe a été deuxième meilleur buteur du championnat. Maxime a rayonné toute la saison, sauf quand il ne jouait pas parce qu'il avait pris trois jaunes ! Et puis Ilan, il a le talent. Mais c'était un collectif et la force de Stéphane Gilli, comme de Sandrine Soubeyrand avec nos Féminines, c'est qu'on voit d'abord un collectif. Et bien sûr, dans le collectif, les individualités ressortent » déclare Pierre Ferracci sur France Bleu en mettant en lumière ce que le Paris FC a fait.
Le PSG a montré la voie
Critiqué, Luis Enrique a toujours porté son projet avec ambition et n'a jamais cessé d'y croire. L'entraîneur espagnol a été très fort pour maintenir le cap et donner la confiance nécessaire à ses joueurs. Le PSG peut devenir une vraie source d'inspiration pour les clubs qui n'ont pas forcément les moyens de recruter une immense star.