Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités
Alors que le départ du Qatar a plusieurs fois été évoqué par le passé, le PSG ne devrait pas changer de propriétaire de sitôt. Et pou cause, alors que le club de la capitale a officialisé sa volonté de construire un nouveau stade, Victoriano Melero, directeur général du PSG, évoque même un projet de 40 ans.
En 2011, le PSG est entré dans une nouvelle ambition avec l'arrivée de QSI, le fonds d'investissement du Qatar. Le club de la capitale a ainsi gravi les échelons petit-à-petit jusqu'à remporter la Ligue des champions cette saison. Cependant, un désengagement du Qatar n'est absolument pas prévu comme en témoigne le projet de construction d'un nouveau stade. Directeur général du PSG, Victoriano Melero confirme d'ailleurs qu'il s'agit d'un projet sur le très long terme.
Le PSG annonce du lourd pour le futur
« Nous sommes sur un projet industriel à quarante ans, donc on ne peut pas travailler avec des "si". Nous vivons déjà avec un aléa sportif, on ne peut pas y rajouter un aléa politique. Nous avons besoin de devenir propriétaire de notre stade et pour l'instant je constate que cela est impossible à Paris. Si la situation politique évolue, on avisera », a-t-il confié dans une interview accordée aux Echos, avant d’évoquer le retombée de la victoire en Ligue des champions.
«Nous sommes sur un projet industriel à 40 ans»
« Au lendemain de notre victoire, on a eu des commandes en provenance de 70 pays. On a vendu autant de maillots en deux jours que sur les trois mois précédents. Avant même la finale, les ventes de produits dérivés avaient déjà augmenté de 30% par rapport à l’an dernier. Elle rend le PSG encore plus attractif pour les partenaires. La victoire nous permettra de mieux valoriser nos contrats actuels mais aussi d’attirer de nouveaux sponsors. Il y a par exemple des négociations avec Nike, notre équipementier. Il nous reste par ailleurs une place à valoriser sur une des manches du maillot ou sur le naming de notre site d’entraînement de Poissy, par exemple. On a 34 sponsors et on pourrait en avoir quelques-uns en plus », ajoute Victoriano Melero.