Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités
Qualifié pour les quarts de finale de la Coupe du monde des clubs, le PSG poursuit donc sa très longue saison. Un enchaînement de match qui pourrait bien avoir des conséquences sur la fatigue des joueurs dans quelques mois. C'est en tout cas l'inquiétude de Pep Guardiola qui craint un «désastre» au cours de la saison prochaine.
Tombeur de l'Inter Miami (4-0), le PSG affrontera le Bayern Munich en quart de finale de la Coupe du monde des clubs. Les Parisiens poursuivent donc leur interminable saison avec plus de 60 matches déjà disputés. Une situation qui suscite de nombreuses inquiétudes au sujet des rythmes imposés aux joueurs et qui pourrait donc avoir des conséquences au cours de la saison prochaine. Et alors que Manchester City affronte Al-Hilal en huitième de finale ce lundi, Pep Guardiola craint un véritable désastre pour les clubs européens participant à cette compétition.
Guardiola très inquiet pour les clubs engagés à la Coupe du monde
« On verra match après match, mois après mois. Et peut-être qu’en novembre, décembre ou janvier ce sera un désastre, on sera épuisés, la Coupe du monde des clubs nous aura détruits, qui a prolongé en novembre jusqu’en 2027. Je ne sais pas, c’est la première fois de notre vie que ça arrive. Ce n’est pas une situation idéale pour un manager. Aimerais-je avoir deux mois pour préparer la saison prochaine ? Oui. Aimerais-je être frais et dispos pour la saison prochaine ? Oui. Mais c’est comme ça. Et nous méritons ce que nous avons accompli pour être ici. Maintenant que nous sommes là, faisons de notre mieux », assure le technicien espagnol en conférence de presse.
«Peut-être qu’en novembre, décembre ou janvier ce sera un désastre»
Egalement interrogé sur la concurrence avec ses principaux rivaux en Premier League (Liverpool et Arsenal) qui ne participent pas à la Coupe du monde des clubs, Pep Guardiola craint effectivement que la différence de préparation puisse nuire à son équipe : « J’essaie de ne pas y penser sinon je serais très anxieux. Nous sommes vraiment contents de nous être qualifiés pour les 8es de finale, le plus important est que les joueurs puissent se dire : "oh, on peut le refaire". Après la compétition, nous nous reposerons pendant le temps que la Premier League nous accorde avant la reprise du championnat ».