Alexis Poch -
Journaliste
Titulaire d'un Master en journalisme sportif, je suis tombé amoureux du tennis dès l'enfance et j'ai toujours aimé lire les belles histoires de ce sport. Aujourd'hui, je souhaite les raconter, profiter de ma passion à fond et être au plus proche des as du circuit.
Ancien titi parisien, Adrien Rabiot a surpris tout le monde en choisissant de signer à l'OM en septembre 2024. Le milieu de terrain n'avait plus de club après son départ de la Juventus et la nouvelle n'a pas ravi les supporters parisiens. A tel point que l'accueil réservé au joueur lors du Classique était plus que glacial. Pour Serge Aurier, les Parisiens sont allés trop loin.
La rivalité entre l'OM et le PSG est toujours aussi animée et au début de la saison, quand Adrien Rabiot a signé à Marseille, les supporters parisiens l'ont vécu comme une immense trahison. Entre insultes et menaces, l'accueil réservé au milieu de terrain par le Parc des Princes n'a pas ravi Serge Aurier, proche de Rabiot.
« Je ne cautionne pas »
Ancien joueur du PSG de 2014 à 2017, Serge Aurier a eu l'occasion de connaître Adrien Rabiot, qui a porté les couleurs du club de la capitale jusqu'en 2019. « Adri c’est la famille. Pendant ma période difficile, il était avec moi. On s’est connu à Toulouse. Il dormait chez moi. C’est la famille. Après, il ne faut pas tout mélanger. Tu peux critiquer, mais parler des morts, insulter des morts, je ne cautionne pas. Ils ont dépassé les limites, je ne cautionne pas. Après derrière, Adrien, c’est un enfant du club, c’est un titi » débute l'international ivoirien dans le podcast Kampo, condamnant ainsi les banderoles parisiennes contre le père décédé du milieu de l'OM.
Une trahison au PSG
Malgré tout, Serge Aurier a confié qu'il était inenvisageable pour lui de signer à l'OM après avoir joué pour le PSG. Adrien Rabiot a fait ce choix qu'il respecte mais il y a des limites à ne pas franchir. « C’est une trahison pour moi ? Il a du caractère Adri, il prend des vraies décisions, il est libre. Il a toujours assumé ses décisions, mais il faut aussi les assumer quand elles ne sont pas bonnes. Faut assumer des deux côtés. Si moi je suis dans un camp de base, je vais dans un autre qui n’est pas le mien, si les gens de mon camp se retournent contre moi, c’est normal. (…) Je respecte le choix d’Adrien, il a toujours eu du caractère, mais la réaction des supporters, si on enlève les insultes, est normale » poursuit Aurier.