Persuadé que le Ballon d’Or doit revenir à Ousmane Dembélé, le président du Paris Saint-Germain Nasser Al-Khelaïfi a poursuivi la campagne en faveur de son attaquant. Une stratégie qui rappelle celle du Real Madrid.
Nasser Al-Khelaïfi en a remis une couche. Interrogé avant le quart de finale du Mondial des clubs contre le Bayern Munich, le président du Paris Saint-Germain a encore milité pour Ousmane Dembélé dans la course au Ballon d’Or. « Il n'y a aucun doute, il gagnera le Ballon d'Or, a annoncé le Qatari. S'il ne gagne pas, il y a un problème avec le Ballon d'Or. » Sa stratégie rappelle la pression régulièrement exercée par le Real Madrid et qui agace tant Julien Benneteau.
🗣️ | Nasser al-Khelaïfi : « Si Dembélé ne gagne pas, il y a un problème au Ballon d’Or ! » 🫢👀 #FIFACWC #PSG
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— DAZN France (@DAZN_FR) July 4, 2025
« On est au mois de juillet et ils ne parlent que de ça. Les récompenses individuelles dans un sport collectif, ça m'horripile ! Et là ils ne font que ça, tous, a critiqué l’ancien tennisman sur RMC. L'année dernière, le Real disait que c'était un scandale que Vinicius ne l'ait pas eu, ils ne sont pas venus à la cérémonie. Là, Nasser, si ce n'est pas Ousmane Dembélé… Mais qu'est-ce que ça va changer à la vie du PSG ? Moi j'en ai marre, c'est une "cagolerie" ! C'est tout l'individualisme du football à son paroxysme et ça me rend fou. »
Le Ballon d'Or devient politique
« J'ai vu hier des articles qui disaient "attention pour Dembélé à la dilution des voix". Donc là on a l'impression que c'est devenu une élection présidentielle, qu'il y a 14 candidats à gauche, que les voix vont se diluer… Non mais là il faut arrêter au bout d'un moment. C'est du foot. J'ai aimé ce trophée mais je trouve que depuis quelques années, à la fin de la guéguerre Ronaldo-Messi, les clubs sont devenus fous. On sent que les coéquipiers se sentent obligés de dire "il faut ci, il faut ça", alors qu'avant on en entendait moins, ça récompensait vraiment un beau joueur. Aujourd'hui, on a l'impression que c'est un lobbying terrible », a regretté le chroniqueur alors que les campagnes des clubs risquent de s’accentuer à la reprise.