Dan Marciano -
Rédacteur
Titulaire d'un Master de droit international, je me suis rendu compte au bout de mon parcours universitaire qu'il était important d'évoluer dans un domaine que l'on apprécie. Du jour au lendemain, j'ai décidé de mettre fin au rêve de mes parents, qui voyaient en moi un futur avocat, pour vivre de ma passion : le sport. Depuis, je couvre les mercatos et l'actualité sportive en essayant d'informer au mieux les lecteurs.
Passé par le PSG entre 2016 et 2020, Thomas Meunier a eu l’occasion de se frotter à certains des meilleurs joueurs du monde, comme Neymar, Di Maria ou Thiago Motta. Des expériences qui lui ont permis de situer son propre niveau technique, qu’il reconnaît légèrement inférieur. Mais le Belge a su compenser par d’autres forces.
Arrivé au PSG en 2016, Thomas Meunier a rapidement dû faire face à une réalité impitoyable : la concurrence féroce, le niveau technique stratosphérique, et l’exigence constante du très haut niveau. Dans un témoignage honnête, l’international belge revient sur ses débuts dans la capitale et sur son adaptation au sein d’un effectif rempli de stars.
Meunier évoque son passage au PSG
« On me fait venir comme un concurrent, mais pas en me parlant d’être doublure de Serge Aurier. J’ai eu des possibilités de jouer, et ça s’est bien passé. J’ai pris le dessus sur Serge, avec qui je m’entendais très bien » a confié Meunier au cours d’un entretien accordé à Colinterview. Mais au-delà de la concurrence, c’est surtout le niveau d’exigence technique du PSG qui a marqué Meunier dès les premiers jours. Il se souvient d’un moment marquant, lors d’un stage aux Etats-Unis.
A l'entraînement, il a vécu un calvaire
« J’ai du m’adapter. Je suis échauffement pendant un stage aux Etats-Unis, je suis dans un toro et autour de moi, il y a Motta, Verratti, Di Maria, Cavani etc. La grosse artillerie. Et moi je suis dans le toro parce que je suis le nouveau. J’ai l’impression de n’avoir jamais quitté le toro. C’était infernal. Ça m’a fait prendre conscience du niveau. Et c’est là que tu dois réaliser que tu n’arriveras jamais à ce niveau technique là et que tu dois jouer sur tes qualités qu’eux non pas. Il faut de tout pour faire un monde, et dans cette équipe on avait tout. Emery m’a bien aidé parce que mes forces étaient mon attrait offensif, mon physique, ma compréhension tactique. C’étaient des choses simples » a confié l’actuel joueur du LOSC.