Bernard Colas -
Journaliste
Passionné de sport, de cinéma et de télévision (à l’écran comme derrière) depuis son enfance, Bernard est journaliste pour le 10 Sport depuis 2018. Plus habile clavier en main que ballon au pied, il décide de couvrir principalement un sport adulé, critiqué et détesté à la fois (le football) et un sport qui n’en est pas un (le catch).
Khvicha Kvaratskhelia s'est rapidement imposé comme un pilier du Paris Saint-Germain grâce à ses performances impressionnantes. L’international géorgien de 24 ans est une star dans son pays, ce qui ne l’empêche pas de faire preuve d’une grande humilité en équipe nationale comme l’a relevé à L'Equipe David Webb, adjoint du sélectionneur Willy Sagnol.
Star en Géorgie, mais également à Naples où il s’est vu attribuer le surnom flatteur de "Kvaradona", en référence à Diego Maradona, Khvicha Kvaratskhelia ne jouit pas encore de la même popularité à Paris, mais cela ne saurait tarder s’il poursuit sur sa lancée. Arrivé en janvier dernier pour 70M€ hors bonus, l’ailier de 24 ans a su devenir en l’espace de quelques semaines un élément essentiel de l’équipe de Luis Enrique, qui ne s’en passe plus. Si ses performances sur le terrain impressionnent, son attitude en privé est également saluée.
« Vous auriez du mal à deviner que c'est un des meilleurs joueurs de l'histoire du pays »
Adjoint du sélectionneur Willy Sagnol en Géorgie, David Webb, salue l’humilité de Khvicha Kvaratskhelia. « Si vous le voyiez arriver en sélection, s'asseoir à table et se comporter avec les autres, vous auriez du mal à deviner que c'est un des meilleurs joueurs de l'histoire du pays. Kvitcha est simple, pas arrogant, très pro », confie-t-il dans des propos accordés à L’Équipe.
« Je ne l'ai jamais entendu revendiquer quoi que ce soit »
« Je ne sais pas comment il est dans la vie mais je peux dire ce que je vois sur les rassemblements. Il ne veut pas être traité différemment, je ne l'ai jamais entendu revendiquer quoi que ce soit. Il ne sentirait pas à l'aise de demander aux autres de travailler pour le faire briller. Il veut faire partie de l'équipe et faire sa part comme les autres. Je vais même vous dire, il est le plus difficile à sortir du terrain à la fin de l'entraînement », poursuit David Webb.