Bernard Colas -
Journaliste
Passionné de sport, de cinéma et de télévision (à l’écran comme derrière) depuis son enfance, Bernard est journaliste pour le 10 Sport depuis 2018. Plus habile clavier en main que ballon au pied, il décide de couvrir principalement un sport adulé, critiqué et détesté à la fois (le football) et un sport qui n’en est pas un (le catch).
L’été dernier, le Paris SG mettait la main sur Joao Neves, une piste activée par le conseiller sportif Luis Campos. Un recrutement à 70 millions d’euros qui fait aujourd’hui l’unanimité, tant l’international portugais de 20 ans impressionne. De son côté, le chroniqueur Walid Acherchour voit du N’Golo Kanté en lui.
Alors que le Paris Saint-Germain enchaîne les performances stratosphériques, il est difficile de retenir une individualité dans le collectif mis en place par Luis Enrique. Pourtant, le débat va sérieusement se poser à l’approche du Ballon d’Or. Ousmane Dembélé fait office de favori, tandis que certains militent pour voir Achraf Hakimi, Vitinha et même Gianluigi Donnarumma triompher. Joao Neves aussi, a ses partisans.
Joao Neves, le « N’Golo Kanté portugais »
Walid Acherchour fait partie des observateurs conquis par le milieu de 20 ans, arrivé l’été dernier en provenance de Benfica pour 70M€ bonus compris. « Je l’ai déjà dit, mais je suis complètement fan de la compétition de Joao Neves, a répété le chroniqueur de l’After Foot vendredi soir, au micro de RMC. Le N’Golo Kanté portugais, c’est exceptionnel ».
« C'est un aimant à ballons »
Une comparaison audacieuse que Walid Acherchour avait déjà faite il y a quelques jours : « À qui on peut comparer Joao Neves ? La personne qui me saute aux yeux, c'est N'Golo Kanté. C'est un aimant à ballons. A chaque fois qu'il est en duel avec un adversaire, toujours ça rebondit dans le bon sens, il arrive toujours à chiper le ballon d'une facilité déconcertante. La deuxième mi-temps qu'il fait hier (samedi), c'est exceptionnel. Il va chercher l'Himalaya, des hauteurs incroyables. Le premier but de Doué, c'est lui qui fait le but tout seul avec la récupération et derrière la bonne transmission. Ce mec-là, je suis sur le cul franchement, parce que c'est un mec qui a quand même perdu un coéquipier la veille. On a bien vu avec Ruben Neves et Joao Neves que c'était très dur de jouer dans ces conditions. Et le mec à 20 ans, il te sort des performances de ce type. C'est une bénédiction d'avoir un mec de 20 ans qui est déjà à ce niveau-là de maturité dans un secteur de jeu comme le milieu de terrain. »