Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités
Alors qu'il fait désormais les beaux jours du PSG, Luis Enrique n'a pas toujours été aussi bien considéré. En effet, à l'AS Roma pour son premier poste au sein d'une équipe professionnel, le technicien espagnol avait été limogé au bout d'un an seulement. Une situation qui fait aujourd'hui parler en Italie où certains observateurs regrettent que Luis Enrique n'ait pas eu plus de temps dans la capitale italienne.
Vainqueur de la Ligue des champions avec le PSG, Luis Enrique est entré au Panthéon des entraîneurs, rejoignant le cercle fermé des coachs vainqueurs de la C1 avec deux clubs différents. Et pourtant, la carrière du technicien espagnol n'a pas toujours été facile, à l'image de son premier poste sur le banc d'un club professionnel. En effet, après avoir fait ses gammes à la tête de la réserve du FC Barcelone, Luis Enrique débarque à l'AS Roma en 2011, mais sera remercié seulement une saison plus tard. Avec du recul, le club italien aurait peut-être du faire preuve de plus de patience comme le pense l'agent Claudio Anellucci.
Luis Enrique viré de l'AS Roma, les regrets de Claudio Anellucci
« Je pense que tous les entraîneurs de haut niveau, ceux qui dirigent les grands clubs comme le Paris Saint-Germain, ont une idée claire de la façon dont leur équipe doit jouer. Au-delà de la défaite en finale du Mondial des clubs, le PSG a réalisé un parcours presque impeccable cette année, en misant sur des joueurs jeunes, polyvalents, prêts à changer de rôle pendant le match et sans véritables points de référence », estime-t-il au micro de 1 Football Club, l’émission de 1 Station Radio avant de poursuivre.
«À mon avis, on ne lui a pas donné le temps nécessaire»
« J'aime beaucoup l'idée de jeu de Luis Enrique, je l'ai toujours aimée, même lorsqu'il a été très mal traité à la Roma. À mon avis, on ne lui a pas donné le temps nécessaire, tout comme on ne l'a pas donné à Maresca. Les entraîneurs ont besoin de temps pour transmettre leur philosophie », ajoute Claudio Anellucci.