Lors d’une récente interview, Keylor Navas est revenu sur son départ quelque peu amer du Real Madrid à l’été 2019. Dans les derniers instants du mercato, le gardien de but avait rejoint le PSG contre un chèque de 15M€. Dans le même temps, Alphonse Aréola avait lui pris la direction de la Casa Blanca.
Si **Lucas Chevalier** a rejoint le [PSG](https://le10sport.com/football/mercato/mercato-psg-la-discussion-en-prive-qui-a-tout-change-760346) cet été, en 2019 c’est un autre gardien de but de grand talent qui débarquait à **Paris**. En manque de temps de jeu au **Real Madrid**, **Keylor Navas** avait fait le choix de s’engager avec le champion de **France**. Un choix quelque peu forcé comme l’avait révélé le portier lors d’un entretien accordé à _La Cadena Ser_. _« Je voulais partir du Real Madrid autant que je voulais mourir. Je me souviens de cette phrase. Ce sont des décisions que l’on prend non pas avec le cœur, mais en pensant au football. J’ai quitté Madrid parce que je n’avais pas assez de minutes de jeu et qu’une autre équipe me les donnait… Si j'écoutais mon cœur, je serais resté toute ma vie au Real Madrid. »_
Le **PSG** avait alors profité de cette occasion et avait offert 15M€ au **Real Madrid** pour racheter le contrat de **Keylor Navas**. Dans le même temps, les dirigeants madrilènes avaient pioché du côté du club parisien pour se renforcer au poste de gardien de but, car **Alphonse Aréola** avait alors rejoint l’**Espagne** sous la forme d’un prêt. Le Français n’a pas laissé un grand souvenir aux supporters merengue avec seulement neuf petits matches, contrairement au Costaricien qui est encore très apprécié par les fans parisiens.
Lors d’un entretien accordé à _TUDN_, **Keylor Navas** est revenu sur ses derniers moments au **Real Madrid**. Alors qu’il ne disposait pas d’un énorme temps de jeu à l’époque, le gardien de but ne garde pas vraiment de rancœur contre la _Casa Blanca_, avec qui il a pu écrire l’histoire. _« Je n'ai jamais essayé de ne pas penser à ces choses-là, j'ai essayé de profiter, j'essaie toujours de me concentrer sur le positif et sur ce qui va vraiment faire du bien à moi et à ma famille. Si je m'étais mis à me sentir sous-estimé, à me plaindre, je n'aurais peut-être pas donné le meilleur de moi-même, parce que j'aurais pensé à d'autres choses qui échappaient à mon contrôle. Je me sentais fort, calme, et grâce à Dieu, nous avons pu entrer dans l'histoire... Et quelle histoire ! »_