Hugo Chirossel -
Journaliste
Passionné de football depuis le plus jeune âge, devenir journaliste sportif est rapidement devenu une évidence pour Hugo. Il se découvrira plus tard un amour pour la NBA, avant d’explorer d’autres horizons comme ceux de la Formule 1 et de la NFL.
Le 17 novembre 1993, l’équipe de France s’inclinait face à la Bulgarie (2-3) et ratait ainsi sa qualification pour la Coupe du monde 1994. Un échec retentissant, provoqué par la rivalité entre l’OM et le PSG de l’époque ? S’il y avait plusieurs joueurs parisiens et marseillais, Emmanuel Petit et Jean-Pierre Papin estiment que cela n’en est pas la cause.
Alors que leur rivalité était exacerbée à cette époque, l’OM et le PSG ont-ils été une des causes du fiasco du 17 novembre 1993, quand l’équipe de France s’était inclinée face à la Bulgarie (2-3) et avait ainsi vu sa qualification pour la Coupe du monde 1994 s’envoler ?
« Je ne pense pas que la rivalité Marseille-Paris à l’époque a coûté la place de l’équipe de France au Mondial 94 »
« Je ne pense pas que la rivalité Marseille-Paris à l’époque a coûté la place de l’équipe de France au Mondial 94 aux États-Unis », a répondu Emmanuel Petit dans Rothen s’enflamme sur RMC. « Je suis arrivé juste après 90 quand l’équipe de France rate la Coupe du monde en Italie. Il restait deux matchs il nous fallait un point. Les deux matchs on les joue à domicile. Ce n’était pas parce que l’ambiance n’était pas top qu’on n’aurait pas pu se qualifier. Je n’ai pas noté de choses bizarres. Je savais qu’il y avait des joueurs parisiens et marseillais. Moi, j’étais le seul jeune joueur quasiment de l’effectif, j’arrivais de Monaco, terrain neutre. »
« Il n’y a jamais eu de problème entre Parisiens et Marseillais »
« Sincèrement, il n’y a jamais eu de problème entre Parisiens et Marseillais dans le vestiaire. Il y avait beaucoup de choses dans les journaux, mais en aucun cas nous, joueurs, on avait des soucis », a confirmé Jean-Pierre Papin, lui aussi présent en équipe de France à cette époque-là, alors qu’il avait quitté l’OM pour l’AC Milan quelques mois auparavant. « On a simplement merdé sur le terrain », a conclu Emmanuel Petit.