Benjamin Labrousse -
Rédacteur
Malgré un double cursus Espagnol/Communication, j’ai décidé de prendre en main mes rêves en me dirigeant vers le journalisme. Diplômé d’un master en journalisme de sport, je couvre l’actualité sportive et footballistique avec toujours autant d’admiration pour les période de mercato, où un club se doit de faire des choix cruciaux pour la saison prochaine.
Le 31 mai dernier, alors que le PSG venait de terrasser l’Inter en finale de la Ligue des Champions (5-0) à Munich, le CUP déployait une banderole rendant hommage à Xana, fille de Luis Enrique décédée en 2019 des suites d’un cancer osseux. Président du Collectif Ultra Paris, Romain Mabille est revenu sur ce magnifique tifo.
Invité au micro de la radio Ici Paris Île-de-France ce samedi, Romain Mabille est revenu sur la victoire du PSGen Ligue des Champions. Le président du CUP a notamment révélé les coulisses du tifo réalisé en hommage à Xana, la fille de Luis Enrique. « On n’a pas fait ce tifo pour avoir du retour. On l’a fait car c’était important pour nous de rendre hommage à ce personnage-là, cet homme que l’on respecte tous et que l’on estime. Dans son comportement envers nous (les supporters), dans son comportement envers le club et dans ce qu’il fait au quotidien », indique ce dernier.
« Ils nous ont dit : “non, cela lui fera plaisir” »
« Il en a parlé plusieurs fois de ce moment-là, lors de la finale avec Barcelone, où sa fille (Xana) avait pris le drapeau. Pour tout ce qu’il représente et ce qu’il a fait, on voulait lui faire un petit clin d’œil de respect et de compassion. On s’est posé la question : “est-ce que ce n’est pas trop intime ? Est-ce qu’il ne va pas mal le prendre ?” On a donc sondé un peu à gauche, à droite, au club. On a demandé à des gens autour de lui et ils nous ont dit : “non, cela lui fera plaisir”, poursuit le leader des Ultras du PSG.
« Luis Enrique, c’est quelqu’un en qui on se reconnaît »
« C’était plus une marque de respect, une marque d’estime, une façon de lui rendre hommage et de partager ce moment avec lui. Il y a un vrai lien qui s’est créé. Luis Enrique, c’est quelqu’un en qui on se reconnaît. Quand on parle avec lui, quand on le côtoie, c’est quelqu’un qui nous ressemble, qui parle de la même façon et qui ressent les mêmes choses », conclut Romain Mabille.