Bernard Colas -
Journaliste
Passionné de sport, de cinéma et de télévision (à l’écran comme derrière) depuis son enfance, Bernard est journaliste pour le 10 Sport depuis 2018. Plus habile clavier en main que ballon au pied, il décide de couvrir principalement un sport adulé, critiqué et détesté à la fois (le football) et un sport qui n’en est pas un (le catch).
L'arrivée massive de stars au Paris Saint-Germain, suite à son rachat par le Qatar en 2011, a eu des répercussions sur certains joueurs du club, à l’instar de Neeskens Kebano. Formé au club, le joueur aujourd’hui âgé de 33 ans a dû quitter la capitale pour obtenir du temps de jeu.
Racheté par le Qatar en 2011, le Paris Saint-Germain est entré dans une nouvelle ère et a rapidement vu débarquer bon nombre de recrues en l’espace de quelques mois, à l’instar de Javier Pastore, Thiago Motta, Maxwell, Alex, Thiago Silva ou encore Zlatan Ibrahimovic. Forcément, cela n’a pas arrangé la situation de certains joueurs, comme Neeskens Kebano.
« En deux mercatos, ils ont pris une dizaine de joueurs et pas des moindres »
Formé au PSG, Neeskens Kebano prit la direction de Caen à l’été 2012 pour obtenir davantage de temps de jeu, avant de quitter définitivement la capitale l’année suivante, s’engageant au Sporting Charleroi. Interrogé par Top Mercato, le joueur de 33 ans est revenu sur son départ. « Tu sais que les places étaient déjà chères la saison précédente. Et là, en deux mercatos, ils ont pris une dizaine de joueurs et pas des moindres. Donc les premières têtes les plus faciles à couper, ça va être les jeunes. Tu sais que le temps de jeu va se réduire, tu essaies de prendre ce qu’il y a à prendre, mais c’est difficile », reconnaît Kebano.
« Je pense que je méritais plus »
« Antoine Kombouaré se fait virer en janvier, alors qu’on est premier si je me souviens bien. Carlo Ancelotti arrive. J’ai envie de me faire prêter. J’en parle avec Leonardo, qui me dit qu’il doit voir avec Carlo d’abord. On a une réunion tous les trois pendant laquelle il me dit qu’il préfère que je reste car j’allais plus bénéficier de la qualité des entraînements à Paris que d’un prêt dans un autre club. J’ai dit d’accord. C’est vrai que tu dois hausser ton niveau de jeu pour jouer avec ces joueurs-là aux entraînements, mais toi, tu ne le ressens pas forcément vraiment la progression, parce que tu ne peux pas le reproduire en match, poursuit le joueur formé au PSG. Je pense que je méritais plus, mais je peux comprendre aussi que le club basculait dans une autre catégorie. Ils sont plus dans le quantitatif que le qualitatif. Ils n’ont pas forcément le temps de post-former un jeune joueur pour qu’il s’aguerrisse, il faut trouver d’autres solutions, comme un départ en prêt, comme d’autres l’ont fait. »