Bernard Colas -
Journaliste
Passionné de sport, de cinéma et de télévision (à l’écran comme derrière) depuis son enfance, Bernard est journaliste pour le 10 Sport depuis 2018. Plus habile clavier en main que ballon au pied, il décide de couvrir principalement un sport adulé, critiqué et détesté à la fois (le football) et un sport qui n’en est pas un (le catch).
Ce vendredi, le Paris Saint-Germain accueille Strasbourg. Un sacré défi pour l’équipe adverse qui n’a jamais décroché les trois points au Parc des Princes. Présent devant les journalistes à la veille du match, Liam Rosenior a partagé son optimisme, avec l’espoir de réaliser un coup historique dans la capitale.
Pour le retour de la Ligue 1 après la trêve internationale du mois d’octobre, le PSG accueille Strasbourg ce vendredi en ouverture de la 8e journée de Ligue 1. Et il s’agit d’un choc puisque le Racing ne compte qu’un point de retard sur le leader parisien. Jusqu’à présent, les Alsaciens n’ont jamais gagné au Parc des Princes, avec un bilan de 27 défaites et 7 matchs nuls contre le PSG, mais cela n’empêche pas Liam Rosenior de rester optimiste.
« Si on n'y croit pas, on perd à coup sûr »
« Si on n'y croit pas, on perd à coup sûr. Je veux donc que mon équipe y croie. Je sais et mes joueurs aussi que le Racing n'a jamais gagné à Paris. Mais je ne pense pas qu'ils aient besoin d'une source de motivation supplémentaire pour ce match », estime l’entraîneur strasbourgeois.
« Pour moi, la motivation, c'est d'essayer de gagner un match contre la meilleure équipe du monde »
« Le fait qu'on puisse être leader après huit journées, ça ne signifie absolument rien. Ce qui compte, c'est notre classement après 34 matchs et le nombre de points qu'on aura à la fin de la saison. Pour moi, la motivation, c'est de jouer du mieux possible, de savourer cette expérience, de montrer qui on est et d'essayer de gagner un match contre, ce qui est pour moi, la meilleure équipe du monde. (...) On ne changera pas notre de façon de jouer. On n'a jamais changé. On s'adapte. On adapte notre système. Ce n'est pas un changement de philosophie ou de style. Je n'ai pas changé depuis que je suis ici. Je me souviens du premier match l'an dernier contre le PSG, il aurait pu gagner 10 à 6. Je savais qu'on devait passer par là pour apprendre de ce match et progresser. C'est exactement pareil aujourd'hui. Le football, ce n'est pas juste le moment présent. C'est une question d'objectifs et de direction qu'on veut prendre. Ce match c'est donc un excellent test. Où en sommes-nous ? À quel point sommes-nous bons ? Nous serons mis à l'épreuve par la meilleure équipe du monde », poursuit Rosenior.