Mardi soir, le Paris Saint-Germain s'est baladé sur la pelouse du Bayer Leverkusen avec une victoire écrasante 7-2. Doué, Mendes, Dembélé, Vitinha... tout le monde y est allé de son but dans ce récital offensif. Les Parisiens ont tout simplement étouffé leurs adversaires, confirmant qu'ils ont les crocs cette saison en Ligue des Champions.
Mais voilà, même dans une soirée aussi triomphale, impossible de passer à côté du cas Zabarnyi. Le défenseur ukrainien, arrivé cet été pour la modique somme de 63 millions d'euros, a encore fait parler de lui... et pas en bien. Une première mi-temps absolument catastrophique : deux penalties concédés bêtement, et cerise sur le gâteau, un carton rouge à la 37e minute. Pour une recrue aussi chère, on était en droit d'attendre mieux.
Laure Boulleau ne prend pas de gants
Sur le plateau de Canal+, Laure Boulleau n'y est pas allée par quatre chemins. "Ce qui est un peu énervant chez Zabarnyi, c'est qu'on dirait qu'il refuse de perdre les duels", a-t-elle déclaré sans détour. "Des fois, tu perds ton duel, faut lâcher au pire. Faire ça, c'est encore pire. Tu peux encore prendre un rouge. Je trouve qu'il est mauvais perdant."
L'ancienne internationale française a mis le doigt là où ça fait mal : ce n'est pas tant la technique qui pêche chez le défenseur, mais bien son mental. Cette incapacité à accepter de perdre un duel, à relativiser dans le feu de l'action, ça finit par coûter cher à l'équipe.
Les réseaux sociaux ont réagi de manière contrastée à ces propos. Certains ont salué la pertinence de l'analyse, d'autres ont estimé que la critique était sévère. L'expertise de Boulleau fait en tout cas mouche : elle identifie un problème de tempérament plus que de capacités.
Bayer 04 Leverkusen v Paris Saint-Germain - UEFA Champions League 2025/26 League Phase MD3Getty Images
Un investissement à justifier rapidement
Après Strasbourg et maintenant Leverkusen, Zabarnyi accumule les prestations en dessous du niveau attendu. Il y a quelques semaines à peine, Laure Boulleau saluait son physique impressionnant et son potentiel. Aujourd'hui, le constat est plus amer : le joueur doit vite se ressaisir s'il veut justifier son prix et gagner sa place dans la durée.
Boulleau a simplement dit tout haut ce que pas mal de supporters pensaient tout bas : les soucis de Zabarnyi vont au-delà du simple aspect technique. Il va falloir qu'il travaille sa tête autant que ses pieds.