**L'Inter Milan a décidé que Marcus Thuram pourrait être vendu cet été, si un club mettait un montant à hauteur de 50 ME. De quoi faire saliver le PSG.**
Jouer sans avant-centre de métier, c’est un défi qui n’a jamais fait peur à Luis Enrique, pour qui cette solution lui a permis d’aller chercher la victoire en Ligue des Champions. Gonçalo Ramos n’est clairement pas un titulaire aux yeux de l’entraineur espagnol du [Paris SG](https://www.foot01.com/paris), et ce dernier préfère utiliser un milieu de terrain en pointe plutôt que le Portugais, pas assez mobile et technique selon lui.
Mais dans un entretien à Canal+ la saison passée, l’ancien sélectionneur de la Roja avait confié qu’il pouvait changer de discours s’il avait un vrai avant-centre dans son effectif. Une façon de faire comprendre qu’il saurait l’utiliser et en tirer les bénéfices. Un discours qui peut s’entendre, surtout si une belle opportunité se présente sur le marché des transferts.
Ce sera le cas l’été prochain selon la Gazzetta dello Sport. Le journal italien affirme que l’Inter Milan n’est pas contre une mise en vente de son attaquant français. Et pour un joueur arrivé libre de Mönchengladbach, la formation lombarde ne sera pas trop gourmande. En effet, une somme de 50 millions d’euros suffirait pour dire oui, même si l'Inter espère bien sûr une surenchère de plusieurs clubs européens. Un montant largement à la porté du PSG, qui a su mette plus pour faire venir Khvicha Kvaratskhelia ou Illya Zabarnyi ces derniers mois.
L’été prochain, le fils de Lilian Thuram sera à deux ans de la fin de son contrat, et Beppe Marotta estime que le moment parfait sera venu pour le vendre, car aucune discussion pour une prolongation n’est en cours. Une opportunité de marché inattendue pour le PSG, mais qui méritera réflexion. Surtout quand on connait l’appétence des dirigeants parisiens pour les internationaux français.
Avoir une attaque composé de Thuram, Dembélé, Doué et Barcola aurait en tout cas fière allure, et donnerait encore plus de choix à Luis Enrique pour ses décisions individuelles, mais aussi ses systèmes tactiques.