Coupable d’erreurs grossières cette saison, Lucas Chevalier n’est pas épargné par les critiques. Le gardien du Paris Saint-Germain peine à répondre aux grandes attentes après sa signature cet été.
Les erreurs s’accumulent pour Lucas Chevalier. Lors du match nul concédé face à Strasbourg (3-3) vendredi dernier, le gardien du Paris Saint-Germain n’a pas été impérial sur le but de Diego Moreira. Cette mauvaise intervention s’ajoute aux précédentes, y compris sa sortie manquée qui avait coûté la défaite à Marseille (1-0). Il est clair que le successeur de Gianluigi Donnarumma peine à s’adapter à son nouvel environnement. Pour Jérôme Alonzo, ce n’est pas surprenant compte tenu des attentes qui pèsent sur ses épaules.
« Cet exil sur une autre planète se double d’un héritage très lourd à porter, a souligné l’ancien gardien du Paris Saint-Germain dans les colonnes du Parisien. Lucas prend la succession de l’actuel meilleur gardien du monde, qui est aussi celui qui a amené sa première C1 à Paris. Si on veut être juste dans la façon de dresser un premier bilan, on ne peut pas décorréler les performances de Lucas du contexte parisien. Le mec arrive et doit faire au moins aussi bien que son prédécesseur sur sa ligne et apporter un truc en plus dans le jeu. Bonne chance ! »
Lire aussi
Lucide, le consultant reconnaît que « la balance erreur-exploit est pour l’instant négative » pour Lucas Chevalier. Mais « c’est le futur grand gardien français, sans aucun doute, a défendu le spécialiste du poste. Il faut juste lui laisser du temps. Il est exactement dans la même position que Donnarumma quand il a succédé à Navas. Il lui faudra certainement quelques gros matchs de gardien pour retrouver ce côté dominant. Je veux le voir tout dégommer dans sa surface comme à Lille, le torse bombé, les pecs en avant. Voilà son prochain défi, devenir le patron ! » Avant lui, l'Italien avait mis des années avant de mettre tout le monde d'accord sur ses derniers mois.