Thomas Bourseau
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Rédacteur
Féru de sport, Thomas a grandi entre le ballon rond du football et le orange du basket, ses deux coups de cœur depuis toujours. Diplômé d’un Master et d’une Licence à l’Institut Européen du Journalisme de Paris, il suit toujours de très près les aventures d’Arsenal et des Los Angeles Lakers.
Nul doute que ce fut la décision la plus difficile à prendre de sa vie de footballeur. Formé et lancé par le LOSC dans le monde professionnel, Lucas Chevalier (23 ans) a pris une tout autre dimension la saison dernière en devenant deuxième gardien de l’équipe de France. Le portier a remplacé Gianluigi Donnarumma au PSG, un choix qui ne faisait pas l’unanimité auprès de son cercle proche.
Mike Maignan quittait le LOSC à l’été 2021 afin de remplacer Gianluigi Donnarumma à l’AC Milan parti au PSG. La chance de Lucas Chevalier de devenir le numéro du club nordiste ? Un peu de patience. Le gardien formé à l’académie lilloise s’en allait en prêt à Valenciennes avant de définitivement s’installer dans les buts du LOSC au terme de son aventure valenciennoise. Et trois ans plus tard, après avoir fait ses classes notamment en Ligue des champions la saison dernière avec des matchs références face au Real Madrid, à la Juventus et l’Atletico de Madrid, Chevalier quittait le club de sa vie pour signer au PSG contre une indemnité de transfert à 40M€ hors bonus.
«C’était le moment de quitter Lille»
Pourquoi avoir rejoint le PSG plutôt qu’un des clubs étrangers intéressés par son profil ? Au cours de son échange avec Le Figaro, Lucas Chevalier a répondu franchement à cette question, mettant le curseur sur un épanouissement personnel nécessaire pour la suite de sa carrière.
« Etait-ce un choix facile, de rejoindre le PSG ? Pas si facile que ça. Quand on arrive dans l’un des meilleurs clubs du monde, la pression est tout autre. Donc, il y a eu de la réflexion, de ma part et avec mes proches. On sait que c’est différent avant même de l’avoir vécu. Une fois qu’on le vit, on s’en rend compte encore plus et on voit d’autres choses. En même temps, c’était le moment de quitter Lille. Le projet, un club français, la façon dont le PSG travaille depuis plusieurs années, un travail sur le long terme ».
«Il y avait de l’appréhension dans mon entourage, mais je les ai rassurés»
Une discussion avec certains membres de son premier cercle de proches a été nécessaire afin de rassurer tout le monde avant de boucler cette opération au PSG. « Forcément, c’est dur, c’est le sport de haut niveau, mais si je veux avancer dans la carrière, c’était le moment. J’aurais pu faire d’autres choix ou même rester à Lille, dans mon confort, et ne pas prendre de risque. Au final, j’ai pris la décision. Il y avait de l’appréhension dans mon entourage, mais je les ai rassurés ».