Thomas Bourseau
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Rédacteur
Féru de sport, Thomas a grandi entre le ballon rond du football et le orange du basket, ses deux coups de cœur depuis toujours. Diplômé d’un Master et d’une Licence à l’Institut Européen du Journalisme de Paris, il suit toujours de très près les aventures d’Arsenal et des Los Angeles Lakers.
Luis Enrique a tout gagné avec le PSG. Tant sur le plan national que continental. Alors forcément, après le succès parisien en Ligue des champions, les dirigeants n’ont pas rechigné à accéder à sa requête : recruter un gardien disposant de facilités au pied. Lucas Chevalier fut l’heureux élu. Le gardien de l’équipe de France est passé aux aveux pour Le Figaro sur un point qui irrite Enrique.
Pendant ses deux premières saisons à la tête de l’équipe première du PSG, Luis Enrique disposait de Gianluigi Donnarumma comme gardien numéro. Le jeu au pied de l’Italien, ce qui n’est pas sa qualité prédominante, ne collait pas vraiment à la philosophie tactique d’Enrique qui aime se servir de son gardien comme première rampe de lancement pour la construction des actions.
«Il me demande beaucoup de disponibilité et d’être le plus propre possible, il déteste que je prenne des risques»
Malgré la victoire finale tant attendue du PSG en Ligue des champions, Lucas Chevalier a déposé ses valises à Paris pour remplacer Gianluigi Donnarumma incité à prendre la porte sous décision de Luis Enrique et son staff. Pour Le Figaro, le deuxième gardien de l’équipe de France a révélé ce qui agace au plus haut point son entraîneur. « Que vous demande Luis Enrique ? Ce n’est pas si complexe que ça. Il a une vision du jeu, que ce soit collectivement ou individuellement. En l’occurrence, ce qu’il me demande est assez naturel pour moi, des choses très simples, comme d’apporter de la continuité dans le jeu pour éviter des passes inutiles et très dangereuses dans l’axe. Il me demande beaucoup de disponibilité et d’être le plus propre possible, il déteste que je prenne des risques. Ce n’est pas moi qui vais marquer le but, faire la passe décisive, mais je peux en revanche être le déclencheur ».
«J’aurai peut-être plus d’opportunités»
« On est encore en train d’avancer, on va jouer de grosses écuries. J’aurai peut-être plus d’opportunités de trouver des passes qui font mal à ce moment-là, plutôt que face à des blocs bas. Ça paraît simple parce que ça se passe bien, mais ça demande du calme, de la maîtrise technique ». a conclu Lucas Chevalier. Premier test ce mardi soir au Parc des princes avec la réception du Bayern Munich.