Bernard Colas -
Journaliste
Passionné de sport, de cinéma et de télévision (à l’écran comme derrière) depuis son enfance, Bernard est journaliste pour le 10 Sport depuis 2018. Plus habile clavier en main que ballon au pied, il décide de couvrir principalement un sport adulé, critiqué et détesté à la fois (le football) et un sport qui n’en est pas un (le catch).
Encore loin de faire l’unanimité au PSG après un début de saison compliqué, Lucas Chevalier est ciblé par les critiques de certains supporters après la défaite en Ligue des champions contre le Bayern Munich. Dominique Severac, journaliste au Parisien, veut en finir avec ces attaques souvent injustifiées à ses yeux.
Le PSG a connu sa première défaite de la saison en Ligue des champions mardi soir face à l’impressionnant Bayern Munich (1-2). En très grande forme depuis la rentrée, les hommes de Vincent Kompany ont dominé le champion d’Europe en titre en première période, profitant des erreurs parisiennes. « Ils ont été supérieurs, ils ont mieux pressé, ont eu plus d’occasions. On a fait de beaux cadeaux ! Quand on fait des cadeaux comme ça, c’est normal de perdre ! Ils auraient encore pu marquer plus. En seconde période, on a plus créé mais on était un joueur de plus. On aurait pu faire match nul », analysait Luis Enrique après la rencontre.
Lucas Chevalier critiqué
C’est une défaite collective pour le PSG, Lucas Chevalier n’ayant pas été aidé par ses coéquipiers, à l’instar de Marquinhos, à l’origine du deuxième but bavarois. Mais cela n’a pas empêché certains supporters du club de critiquer la prestation de l’ancien portier lillois, ce que ne comprend pas Dominique Sévérac, journaliste au Parisien.
« Il n'y a rien de particulier à dire sur Chevalier »
« J'ai bien compris que Chevalier était la tête de Turc d'une partie des amoureux du PSG en ce début de saison. Qu'il a tous les défauts du monde à vos yeux. C'est refuser son changement de vie, c'est refuser l'idée qu'il progresse, lui aussi, comme Zabarnyi, l'autre recrue majeure. C'est refuser de voir qu'hier, Paris a été abandonné par ses cadres habituels, comme Marquinhos ou Nuno Mendes. C'est réduire les défaites (ou les victoires) à un homme providentiel alors qu'il s'agit d'un sport collectif, encore plus sous Luis Enrique. Il n'y a rien de particulier à dire sur Chevalier contre le Bayern, si ce n'est qu'il aurait pu faire mieux, une mention que l'on peut sortir pour chaque joueur présent, je crois », confie le journaliste, interrogé par un internaute sur le site du quotidien francilien.