Victime d’une entorse à la cheville, Achraf Hakimi se retrouve confronté à un sacré dilemme. Le latéral droit du Paris Saint-Germain sera forcément tenté d’accélérer son retour afin de disputer la Coupe d’Afrique des Nations avec le Maroc. Mais le risque de nuire au reste de sa saison en club n’est pas négligeable.
Le verdict est tombé pour Achraf Hakimi. Après le tacle dangereux du Bavarois Luis Diaz mardi, le latéral droit du Paris Saint-Germain souffre d’une sévère entorse à la cheville qui l’éloignera des terrains pendant au moins six semaines. L’international marocain pourrait donc revenir pendant la Coupe d’Afrique des Nations (21 décembre-18 janvier). Un timing inquiétant pour le journaliste Romain Beddouk qui craint de voir le Parisien anticiper son retour.
« C'est une course contre la montre pour être prêt pour la Coupe d'Afrique des Nations, a annoncé le chroniqueur d’Ici Paris. Il me paraît évident qu'Hakimi va devoir faire un choix dans sa récupération. Il devra soit avancer sa récupération, prendre des risques et être disponible pour cette échéance continentale qui est capitale pour lui. On rappelle que c'est une Coupe d'Afrique des Nations que le Maroc organise et Hakimi est l'une des, voire la star de cette équipe. Et le deuxième choix, c'est de prendre son temps, récupérer à 100% et prendre le risque de ne pas participer à cette compétition qui ressemble quand même à la compétition d'une vie. »
L'exemple Neymar
« Ce que je ferais à sa place ? Franchement, je n'en sais rien. Le choix le plus raisonnable, ce serait d'attendre, de se rétablir à 100% pour ne pas compromettre la suite de la saison avec Paris, mais aussi la Coupe du monde avec le Maroc en fin de saison, et peut-être même la suite de sa carrière, a prévenu le journaliste. On a vu énormément d'exemples de joueurs qui ne sont jamais véritablement revenus d'une blessure à la cheville mal soignée et qui ont fait plein de petites rechutes. Je pense à Neymar par exemple, ça venait de la cheville. »
« Mais en même temps, ce choix raisonnable prive d'une opportunité unique. Il y a des pressions personnelles, familiales et affectives qui peuvent convaincre de prendre ce risque et on pourrait le comprendre. Il va falloir que la décision soit prise avec intelligence par les trois parties : Hakimi, le PSG et la Fédération marocaine. Il faut qu'ils coopèrent de manière cohérente pour avoir un but commun, que chacun s'y retrouve. J'espère que tout le monde communiquera pour que le rétablissement d'Hakimi soit le plus court et surtout le plus efficace possible. Il en va de la suite de la carrière du meilleur latéral droit du monde », a réclamé Romain Beddouk.