Guillaume de Saint Sauveur -
Journaliste
Diplômé d’Ecole de Journalisme à Paris. Spécialisé football, et plus particulièrement sur le mercato. Fan du PSG et du Stade Français.
Le PSG fait l'objet d'une nouvelle polémique pour le moins inattendue puisque son nouveau gardien, Lucas Chevalier, est accusé de partager des idées d'extrême droite après un like sur une publication instagram. Et le numéro 30 du PSG a répondu au scandale avec un communiqué très cash dans la nuit de dimanche à lundi.
C'est un bad buzz dont il se serait certainement bien passé vu les critiques dont il fait l'objet depuis sa signature au PSG cet été... Dimanche, Lucas Chevalier (24 ans) a été accusé de racisme en masse par les internautes pour avoir "liké" une publication Instagram en faveur du Rassemblement National. Le gardien de l'équipe de France a répondu à ce scandale dans un long communiqué diffusé sur ses réseaux sociaux, et dans lequel il règle ses comptes avec ses détracteurs.
Chevalier annonce une erreur en scrollant sur les réseaux
« J’ai pu voir ce qu'il a pu se dire à mon propos la soirée précédente, concernant le fait que j'ai liké une publication sur Instagram d'une orientation politique, que je ne partage pas bien évidemment. Je ne cherche pas à vous convaincre mais il est désolant de savoir qu'en scrollant et en laissant un like sans s'en être rendu compte sur une publication, et que au réveil de votre sieste pour préparer le match, vous êtes informé que votre image est salie de haut en bas pour une action accidentelle, ça m'emmerde », confie Lucas Chevalier. Et le numéro 30 du PSG nie tout attachement personnel avec le Rassemblement National.
« Vous avez essayé de me faire passer pour un facho »
« Je ne suis pas là pour vous étaler mon éducation et mes revendications politiques car je suis avant tout footballeur. Mais il est certain que toute personne qui me connaît, sait très bien à quel point je suis une personne dont mes parents et ma famille m'ont inculqué des valeurs, du respect, et qu'en aucun cas je me permettrais de penser ces choses-là. Mais le mal est fait et les choses ont été prononcées à mon égard. Vous avez essayé de me faire passer pour un facho, et ce n'est pas moi qui vous visez, mais ma famille entière. Je ne me mettrais jamais en victime mais les limites ont été dépassées, et de très loin », poursuit le gardien du PSG. Affaire à suivre.