Le gardien du Paris Saint-Germain Lucas Chevalier a plaidé une erreur de manipulation dans la nuit de dimanche à lundi, quelques heures après avoir liké une publication liée à l'extrême droite, récoltant de nombreuses réactions hostiles d'internautes, mais aussi le soutien de personnalités politiques de droite.
« Vous avez essayé de me faire passer pour un facho », a déploré l'ancien Lillois, qui affirme avoir appris la polémique dimanche après-midi avant la rencontre contre l'Olympique lyonnais, alors que sa mention « j'aime », retirée depuis, avait été mise en évidence dans la nuit de samedi à dimanche. « Je ne cherche pas à vous convaincre, mais il est désolant de savoir qu'en scrollant et en laissant un like sans s'en être rendu compte sur une publication, et qu'au réveil de votre sieste pour préparer le match, vous êtes informé que votre image est salie de haut en bas pour une action accidentelle, ça m'emmerde », a-t-il résumé.
La publication en question exhumait un extrait d'un débat de juin 2024 sur la chaîne LCP dans lequel le vice-président des Républicains Julien Aubert affirmait qu'il choisirait de voter pour le RN en cas de second tour face au Nouveau front populaire lors des élections législatives à venir. « Je ne vais pas reprocher à Marine Le Pen ce qu'a fait son père, de la même manière qu’elle n'est pas responsable de ce qu'a fait son grand-père », avait argué l'ancien député du Vaucluse, relancé par un journaliste évoquant les liens du Front national (FN) avec le « pétainisme » et les « Waffen-SS ».
« Je ne suis pas là pour vous étaler (...) mes revendications politiques, car je suis avant tout footballeur. Mais il est certain que toute personne qui me connaît, sait très bien à quel point je suis une personne à qui mes parents et ma famille ont inculqué des valeurs, du respect, et qu'en aucun cas, je me permettrais de penser ces choses-là », s'est encore défendu Chevalier sur Instagram. « Mais le mal est fait et les choses ont été prononcées à mon égard (...) Je ne me mettrai jamais en victime, mais les limites ont été dépassées, et de très loin », a-t-il conclu.
Ce lundi matin, Chevalier a reçu le soutien de plusieurs personnalités de droite et d'extrême-droite, dont l'ancien patron des Républicains désormais allié au RN, Éric Ciotti. « Le racisme est insupportable y compris le racisme anti-blanc », a écrit sur X le fondateur de l'Union des droites pour la République, candidat à la mairie de Nice.