Alexis Poch -
Journaliste
Titulaire d'un Master en journalisme sportif, je suis tombé amoureux du tennis dès l'enfance et j'ai toujours aimé lire les belles histoires de ce sport. Aujourd'hui, je souhaite les raconter, profiter de ma passion à fond et être au plus proche des as du circuit.
L'été dernier, le PSG a décidé de faire appel à Lucas Chevalier pour le poste de gardien. Le club avait coché le nom du Français depuis quelque temps et il a fini par débarquer pour 40M€. Depuis son arrivée, il présente un bilan assez mitigé et il a encore été pointé du doigt après le match face à l'OL dimanche.
Pris par surprise sur le deuxième but de l'OL dimanche, Lucas Chevalier peine encore à convaincre. Son adaptation dans la capitale suscite encore beaucoup de réactions. Pour Ludovic Obraniak, ancien milieu de terrain, il va devoir prouver sa valeur un peu plus dans les mois à venir.
« Très sincèrement, le niveau pour jouer au PSG, Lucas Chevalier l’a »
Recruté à Lille, Lucas Chevalier a débarqué dans une équipe championne d'Europe et forcément, le niveau est monté d'un cran. Le Français de 23 ans peine encore à déployer son meilleur niveau. « Très sincèrement, le niveau pour jouer au PSG, Lucas Chevalier l’a. Mais pour l’instant, il ne le montre pas. Je ne le reconnais pas, j’ai même l’impression qu’il a rétréci. Il faut qu’il arrive à passer le cap de cette agressivité » démarre Obraniak dans L'Equipe du Soir.
Lucas Chevalier a encore besoin de temps
Ces dernières années, Lucas Chevalier a connu une belle progression et il a encore besoin de temps pour faire parler son talent dans une telle équipe. Du côté du PSG, on ne tire pas encore la sonnette d'alarme. « Avec le LOSC, l’action de Luis Diaz quand il a le ballon, il serait monté comme un fou pour réduire l’angle. Là, je vois des ballons boxés du poing, mais ça n’existait jamais chez lui, il était aérien. Il y a une perte de confiance, les questions se posent. Mais je pense qu’il a le cran et le caractère pour passer cette étape là (...) Il est un peu tôt pour lui tomber dessus » poursuit Ludovic Obraniak.