Thibault Morlain -
Journaliste
Après s’être essayé à différents sports, Thibault se tourne vers une carrière de footballeur amateur. Au moment de faire un choix entre devenir footballeur professionnel et journaliste, les qualités ont fait pencher la balance d’un côté. Le voilà désormais au sein de la rédaction du 10 Sport, après un diplôme obtenu à l’Institut International de Communication de Paris.
Resté 7 saisons au PSG, Kylian Mbappé a vécu des derniers mois très tendus. Tout a éclaté à l’été 2023 quand le Français a informé le club de la capitale de sa volonté de partir libre un an plus tard. Un scénario impensable pour Nasser Al-Khelaïfi. La guerre entre les deux camps a alors débuté et l’avocate de Mbappé est revenu sur celle-ci.
A l’été 2024, c’est donc libre que Kylian Mbappé a quitté le PSG. Un scénario que le club de la capitale a absolument voulu éviter. A Paris, Nasser Al-Khelaïfi refusait de se retrouver avec 0€ suite au départ du Français. C’est ainsi qu’en 2023, ça a été la guerre entre Mbappé et le président du PSG. Un conflit évoqué par l’avocate de l’actuel joueur du Real Madrid devant les prud’hommes.
« Le joueur est chamboulé intérieurement »
Pour empêcher le départ libre de Kylian Mbappé, Nasser Al-Khelaïfi n’aurait ainsi pas hésité à menacer et mettre la pression sur celui qui était alors au PSG. Rapportée par RMC, Me Veheyden a ainsi révélé que le 8 août 2023, le président parisien avait demandé à Mbappé de prolonger ou d’être transféré sur le champ. « Le joueur est chamboulé intérieurement, avec l’idée de ne pas jouer de la saison ».
« La pression ne baisse pas »
Mais voilà que ça n’a pas été le seul coup de pression de Nasser Al-Khelaïfi à Kylian Mbappé. « Le 11 août, il me demande d'écrire au club pour faire une proposition. Pour avoir le droit de jouer, il propose de renoncer à deux primes qui représentent à elles deux 55 millions d'euros brut, offre valable 48 heures, le PSG ne donne aucune suite. La pression ne baisse pas, il est mis de côté pour la 1ère journée de Ligue 1. Il rencontre le même jour le président, devant l'entraîneur et le directeur sportif, pour lui mettre un autre coup de pression, et lui redire qu'il ne peut pas partir libre », a poursuivi Me Veheyden.