Bernard Colas -
Journaliste
Passionné de sport, de cinéma et de télévision (à l’écran comme derrière) depuis son enfance, Bernard est journaliste pour le 10 Sport depuis 2018. Plus habile clavier en main que ballon au pied, il décide de couvrir principalement un sport adulé, critiqué et détesté à la fois (le football) et un sport qui n’en est pas un (le catch).
Leonardo n’est resté qu’une saison au Paris Saint-Germain, prenant la direction de l’AC Milan durant l’été 1997 après avoir disputé le tour préliminaire retour de la Ligue des Champions. Invité de l’After Foot mardi soir, le Brésilien, devenu par la suite directeur sportif du club de la capitale, a justifié son départ pour l’Italie.
Avant d’officier comme directeur sportif, entre 2011 et 2013 puis entre 2019 et 2022, Leonardo a porté le maillot du PSG pendant une saison (1996-1997). Le Brésilien, totalisant 46 rencontres dans la capitale, disputa son dernier match contre le Steaua Bucarest lors du tour préliminaire retour de la Ligue des Champions qui est entré dans l’histoire du PSG, remportant largement la rencontre au Parc des Princes (5-0) après avoir perdu la manche aller sur tapis vert (0-3).
Coup de de pression pour son transfert
Présent sur le plateau de L’Équipe du Soir en 2014, Michel Denisot, à la tête du PSG à cette période, avait révélé que cette qualification avait acté le départ du Brésilien : « J’avais dit à Leonardo la veille « Si on perd, tu ne pars pas à Milan. On est dans une phase où tout le monde se fout de nous, si on perd, tu ne pars pas. S’il y a un exploit et qu’on gagne, tu pars ». A la fin, on gagne 5-0, je descends et je dis à Leo que c’est OK pour Milan. » Invité de l’After Foot ce mardi soir, Leonardo a pu donner son explication.
« Le challenge dans un club de cette dimension est impossible à refuser »
« Je pense que je pouvais partir aussi, a confié l’ancien joueur du PSG, en réponse à la version avancée par Michel Denisot. Pourquoi je suis parti alors ? Je suis sincère, j’étais tellement bien que je n’avais pas de raison de partir. La seule peut-être c’est que le Milan AC était le plus grand club du moment. Le challenge dans un club de cette dimension est impossible à refuser. Ça a marqué ma vie, c’est un passage incroyable. Je devais partir parce que c’était un appel important ».