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Un champion du monde signe au PSG : Daniel Riolo est très inquiet

Arthur Montagne -

Journaliste

Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

En 1996, le PSG parvient à convaincre Leonardo de signer en provenance du club japonais Kashima Antlers. Un très joli coup pour le club de la capitale qui recrute un champion du monde, mais Daniel Riolo reconnaît qu'il avait affiché à l'époque une certaine méfiance après la signature du Brésilien.

Vainqueur de la Coupe des Coupes en 1996, le PSG s'impose comme l'une des places fortes du football européen. Ainsi, l'été suivant cette victoire, le club de la capitale boucle la signature de Leonardo qui débarque en provenance du Kashima Antlers. Un joli coup puisque l'ailier gauche brésilien est champion du monde avec Raï en 1994. Mais Daniel Riolo reconnaît qu'il a douté de la pertinence de la signature de Leonardo.

Riolo a douté pour Leonardo

« Il est arrivé et quand il est arrivé, des Brésiliens, on en a eu beaucoup. Moi j’étais toujours le gars méfiant au mercato. J’ai dit : "Avant, on va voir ce qu’il fait et puis après on dira s’il est bien ou pas". On avait eu Valdo, Rai… Et puis surtout, je me souvenais qu’avant de savoir qu’il avait un très bon pied gauche, je me souvenais de son coup droit. Cette image au Mondial 94 », rappelle le journaliste au micro de l'After Foot sur RMC, faisant référence à un coup de coude de Leonardo lors de la Coupe du monde 1994 sur un joueur des Etats-Unis en huitième de finale, qui lui avait valu une expulsion.

«Moi j’étais toujours le gars méfiant au mercato»

Finalement, Leonardo réalisera une saison exceptionnelle jusqu'à son départ durant l'été 1997 après la victoire mémorable contre le Steaua Bucarest (5-0) lors de laquelle il avait délivré 4 passes décisives. « Denisot m’a dit la veille du match retour contre Bucarest si on ne fait pas l’exploit je ne pars pas à Milan ? Non, je pense que je pouvais partir aussi. (…) Pourquoi je suis parti alors ? Je suis sincère, j’étais tellement bien que je n’avais pas de raison de partir. La seule peut-être c’est que le Milan AC était le plus grand club du moment. Le challenge dans un club de cette dimension est impossible à refuser. Ça a marqué ma vie, c’est un passage incroyable. Je devais partir parce que c’était un appel important », rappelle le Brésilien pour l'After Foot.

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